Il existe deux acceptions différentes de la notion de récession économique : La première, qui est la plus communément admise, assimile la récession à un taux de variation du PIB négatif durant au moins deux trimestres consécutifs ; la seconde considère qu'une récession est une diminution du taux de variation du PIB, autrement dit un ralentissement du rythme de croissance. Si l'on s'en tient à la définition la plus courante, une récession désigne une décroissance de l'activité, c'est-à-dire à une diminution du PIB, pendant au moins deux trimestres consécutifs. Lorsqu'une récession est suivie d'une phase de faible croissance, puis d'une nouvelle chute du PIB plus forte encore que la précédente, on parle de récession en double creux (double dip recession). Depuis la fin de la Deuxième Guerre Mondiale, la France n'a connu une croissance annuelle négative qu'à quatre reprises, en 1975 (- 1,1 %), 1993 (- 0,7 %), 2008 (- 0,1 %) et 2009 (- 3,1 %). En revanche, par définition, les épisodes de récession (n'entraînant pas de décroissance annuelle) ont été plus fréquents.
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