Assurance-vie : les 7 chiffres à connaître

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Les nombreuses fonctionnalités qui sont les leurs font des contrats d'assurance-vie un placement souple et malléable à souhait susceptible de répondre aux exigences de chaque épargnant, quels que soient ses objectifs, son niveau d'épargne ou encore ses connaissances en matière d'investissement. Le succès de l'assurance-vie démontre sa capacité d'adaptation afin de coller au plus près des besoins des épargnants.

1 – 151 Mds€ : record battu !

D'après France Assureurs qui a mis en place un suivi du flux des placements financiers des ménages (comprenant l'épargne financière couplée à l'endettement net de remboursement), les épargnants n'ont jamais autant thésaurisé. Les sommes mises de côté se sont élevées à 239 Mds€ en 2020 et 214 Mds€ en 2021, alors qu'elles n'avaient jamais dépassé 150 Mds€ entre 2001 et 2019. En parallèle, l'association constate que le montant des versements sur l'assurance-vie, qui s'était contracté en 2020, atteint un niveau inédit en 2021 et excède pour la première fois 150 Mds€.

2 – 39 % des cotisations hors fonds euros

Les sommes épargnées sur des contrats d'assurance-vie sont encore majoritairement investies sur les fonds en euros, mais les unités de compte gagnent du terrain. En 2021, 39 % des versements effectués sur des contrats d'assurance-vie ont été déposés sur des supports en unités de compte, prouvant que les épargnants s'adaptent aux mutations économiques et financières et comprennent qu'il est possible d'espérer obtenir un meilleur rendement sur le long terme. En 2019 et 2020, la proportion des unités de comptes représentait respectivement de 28 % et 35 %.

3 – 39 % de l'encours sur des contrats 100 % euros

Malgré une nette accélération de la part des investissements réalisés hors fonds en euros, 39 % des contrats d'assurance-vie restent intégralement composés de fonds en euros. On a vu que l'intérêt des épargnants pour l'assurance-vie n'était plus exclusivement centré sur les fonds en euros, mais malgré le resserrement de leur performance au fil des années, ils conservent la capacité de préserver le capital investi (parfois amputé des frais de gestion annuels selon les contrats) tout en profitant d'une imposition potentiellement clémente. Désormais, la grande majorité des contrats agrège fonds en euros et unités de compte, les épargnants restent cependant mesurés face à la prise de risque. Parmi les contrats dits multisupports, seuls 7 % d'entre eux intègrent 90 à 100 % d'unités de compte, tandis que 22 % comprennent entre 20 à 40 % d'unités de compte.

4 – 499 Mds€ sur un total de 1876 Mds€

Au regard de leur succès, au 31 décembre 2021, les contrats d'assurance-vie approchent une valorisation totale d'à peu à peu des 2 000 Md€ avec une valeur de 1 876 Md€ contre 1 796 Md€ l'année précédente. 499 Md€ sont  investis sur des supports en unités en compte, soit 26,5 % de l'encours total et une augmentation de 19 % par rapport à 2020.

5 – Un contrat d'assurance-vie sur trois en pilote automatique

Les outils d'aide à la gestion des contrats d'assurance-vie ne sont sans doute pas étrangers à leur développement. Les épargnants adoptent de plus en plus la gestion pilotée. Comme son nom l'indique, elle permet de confier l'allocation de ses fonds à un professionnel selon des caractéristiques décidées en amont en fonction des objectifs et du profil de l'épargnant. La gestion pilotée concerne désormais près d'un tiers des contrats d'assurance-vie. On note une franche accélération depuis 2019, année au cours de laquelle la part de la gestion pilotée dans les cotisations d'assurance-vie ne représentait que 18 %, puis s'est hissée à 22 % en 2020 pour atteindre 31 % en 2021.

6 – 1 unité de compte sur 2 dédiée aux obligations

Les chiffres relatés par France Assureurs prouvent que les épargnants ont compris qu'il était plus que jamais essentiel de ne pas mettre tous ses œufs sur les fonds en euros. Mais alors que les fonds en euros sont majoritairement investis en obligations d'Etat et corporate, France Assureurs constate que 47 % des flux nets placés sur des unités de compte sont également dirigés vers des placements obligataires. Autrement dit, une grande majorité des fonds investis sur les contrats d'assurance-vie dépendent du marché obligataire. Pourtant, les marchés actions sont sur le long terme de bien meilleurs pourvoyeurs de performance. La part des versements consacrée aux marchés actions atteint 33 % de ces mêmes flux, 11 % sont dirigés vers l'immobilier, le reste est constitué de fonds alternatifs, de capital-investissement et d'infrastructure, de titres structurés ou garantis.

7 – 127 Mds€ reversés aux épargnants

L'assurance-vie compte au total 38 millions de bénéficiaires pour 53 millions de contrats et un montant de 127 Md€ versés aux épargnants et bénéficiaires en 2021. En moyenne, les contrats sont conservés pendant 12 ans.

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