Après avoir grimpé en flèche depuis son point bas de fin septembre dernier, la Bourse est de nouveau plongée dans l'incertitude après de sévères remous. Les faillites de banques américaines et le sauvetage du Crédit Suisse ne sont-ils qu’une parenthèse ou le début d’une nouvelle phase baissière durable des actions ?
Après avoir connu une rapide et ininterrompue ascension depuis septembre dernier qui leur ont permis d'atteindre des zéniths en Europe, les marchés boursiers traversent de nouveaux de fortes turbulences suscitées d'une part par le tourbillon des faillites retentissantes de plusieurs banques américaines dont la Silicon Valley Bank et d'autre part la mise en lumière des difficultés du Crédit Suisse. Malgré cette chute notable, le CAC 40 exhibe toujours un gain de 22% par rapport à son point bas de fin septembre. Cependant l'indice phare de la Bourse de Paris, qui s'adjugeait près de 14% depuis le début de l'année, n'affichait plus que 5,02% de gain en 2023 à la clôture du 17 mars.
La rapidité et la violence de la chute ainsi que les interrogations soulevées par les acteurs systémiques que sont les banques n'incitent pas à prendre les récents soubresauts à la légère, même si les autorités réglementaires et monétaires ont réagi avec célérité : alors que les investisseurs redoutaient une crise de liquidité, la Réserve Fédérale des États-Unis (FED) a ouvert un guichet permettant aux banques américaines de disposer des fonds nécessaires pour faire face à des retraits éventuels, le Crédit Suisse a quant à lui été renfloué par la Banque Nationale Suisse sous la forme d'un prêt de 50 milliards de francs suisses avant d'être absorbé par son concurrent UBS. Assiste-t-on à une tempête dans un verre d'eau ou sommes-nous à l'aube d'une nouvelle crise ? Pour nous répondre, nous avons interrogé Eric Mijot, Responsable de la Stratégie Actions chez AMUNDI Institute.
Retrouvez l'intégralité de cette interview en compagnie d'Eric Mijot en cliquant sur la vidéo ci-dessus.
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