(AOF / Funds) - Après deux mois de baisse consécutifs, les ventes de détail sont en hausse de 0,5% au mois de mai. Cette progression s'explique notamment par les réductions d'impôt, l'amélioration du moral des ménages, et les offres des concessionnaires automobiles. Néanmoins, si l'on exclut la remontée du prix de l'essence, la progression n'est que de 0,2%. Il est cependant à craindre une nouvelle dégradation de la consommation : la remontée des prix du pétrole ainsi que la progression du chômage devraient entraîner une baisse du pouvoir d'achat. Cette tendance devrait être par ailleurs aggravée par l'amenuisement des effets du plan de relance budgétaire. " Même en retenant les hypothèses basses des effets de richesse, l'impact négatif sur la demande des ménages, passé et à venir, est énorme, " expliquent les économistes du Crédit Agricole.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
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