(AOF) - Airbus a annoncé le chiffre record de livraison de 588 appareils en 2012, soit 10% de plus qu'en 2011 où le constructeur aéronautique avait livré 534 appareils. Il s'agit de la 11ème année consécutive de hausse des cadences de production. La filiale d'EADS a également dépassé son objectif de 650 commandes, en récoltant un total de 914 commandes brutes. Le carnet de commandes d'Airbus constitue un nouveau record pour l'industrie dans son ensemble, totalisant 4 682 appareils d'une valeur estimée à plus de 638 milliards de dollars. Airbus détient ainsi 41,5% de part de marché mondiale nette en termes de valeur pour l'année 2012, et pour les appareils de plus de 100 sièges. Les commandes nettes totalisent 833 appareils, d'une valeur estimée à 96 milliards de dollars. "Si nous dressons le bilan de l'année, nous pouvons affirmer avec fierté que 2012 a été une année fantastique. Nous avons livré un nombre record d'appareils, ce qui reflète l'augmentation de notre efficacité, et le marché a une nouvelle fois démontré la confiance qu'il plaçait dans tous nos produits," a déclaré Fabrice Brégier, Président et CEO d'Airbus. "Nos cadences de production sont maintenues à un taux gérable, ce qui est bien pour notre chaîne d'approvisionnement et de bon augure pour notre rentabilité à long terme et nos perspectives d'avenir", a-t-il poursuivi.
- Succès commercial de l'A380 ; - Trésorerie importante alimentée par les avances sur commandes ; - Retour de la distribution de dividendes et volonté affichée de retourner de la valeur aux actionnaires ; - Refonte de la gouvernance, décidée fin 2012, vers un schéma plus traditionnel et simplifié ; - Hausse sensible du flottant après les désengagements de Lagardère, de Daimler et la réorganisation de l'actionnariat.
Les points faibles de la valeur
- Visibilité et dynamique boursière brouillées par : (i) les cessions de titres à venir en 2013 suite à la sortie programmée de Lagardère et Daimler, et malgré le programme de rachat de 15% du capital ; (ii) l'ouverture, en septembre 2012, de négociations pour une fusion avec le britannique BAE dans la Défense puis de l'annonce, en octobre 2012, de leur échec ; - Echec suscitant de nouvelles inquiétudes : crédibilité du management, flou sur la stratégie de rééquilibrage des activités civiles-militaires, recrudescence des interférences des Etats dans la gestion du groupe ; - Déficit de confiance auprès des investisseurs après une succession de difficultés pour exécuter ses grands programmes dans le passé ; - Risques persistants sur le programme A350 ; - Forte exposition aux fluctuations de l'euro/dollar ; - Secteur du transport aérien pénalisé par le durcissement des conditions de crédit ; - Activités Défense exposées à des pressions supplémentaires des gouvernements dans un environnement budgétaire contraint.
Comment suivre la valeur
- Forte corrélation des résultats d'EADS à ceux d'Airbus ; - Performances étroitement liées à la santé des compagnies aériennes, en raison de l'importance de l'aviation civile dans son chiffre d'affaires ; - Prévisions de livraisons d'avions = indicateur clé pour évaluer la santé des compagnies aériennes ; - Annonces de nouvelles commandes lors des salons aéronautiques. A suivre notamment ceux dans les pays émergents (en septembre en Chine et en novembre à Dubaï); - A suivre la publication, au 1er semestre 2013, des résultats de la revue stratégique en cours ; - A suivre également le développement de la production aux Etats-Unis pour étendre la base de coûts en dollars et accroître la compétitivité par rapport à son concurrent Boeing ; - Redistribution des cartes en cours dans le secteur européen de la Défense malgré l'échec des négociations entre EADS et BAE ; - A suivre le tour de table d'EADS et l'éventuelle arrivée de nouveaux actionnaires stratégiques ; - A surveiller également les ambitions de la Chine dans l'aviation civile.
Aéronautique - Défense
Airbus estime que la Chine sera le premier marché aérien mondial en 2031, devançant ainsi les Etats-Unis. A cette date la Chine devrait représenter 10,4% du trafic mondial. La Chine ne représente pas seulement un formidable potentiel pour les avionneurs. Elle constitue également un défi car le constructeur aéronautique chinois AVIC (China Aviation Industry Corporation) va investir 10 milliards de yuans (1,25 milliard d'euros) dans le développement d'un moteur de pointe. Cet évènement, qui représente une menace pour un acteur comme Safran, souligne la volonté de ce pays de devenir une grande puissance aéronautique. Comac, filiale d'AVIC, se positionne déjà clairement comme le concurrent d'Airbus et Boeing en lançant le C919, un appareil moyen-courrier, à l'horizon 2016. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 149.36 EUR | ||||||||
Date du cours | 12/06/2024 | ||||||||
|
Souscription en ligne
Plus besoin de remplir à la main tous les bulletins de souscription grâce à la pré-saisie ! Gagner en rapidité et en efficacité.
Des frais réduits
Nos équipes négocient avec les sociétés de gestion des frais réduits.
Des professionnels
à votre écoute
Nos experts sont à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches du lundi au vendredi : 0 805 09 09 09 (appel gratuit)