(AOF) - Le marché actions parisien a enregistré aujourd'hui sa quatrième séance consécutive de baisse de la semaine, toujours pénalisé par la crise ukrainienne. Dans deux jours, la Crimée se prononcera sur un possible rattachement à la Russie. A Paris, le secteur des télécoms a continué d'être sous les feux des projecteurs, Vivendi annonçant sa préférence pour le rachat de SFR par Altice, propriétaire du câblo-opérateur Numéricable. L'indice CAC 40 a cédé 0,80% à 4 216,37, points, portant son repli hebdomadaire à 3,44%. Le FTSE Eurotop 100 a, lui, perdu vendredi 0,67% à 2 584,98 points. A la Bourse de Copenhague, SAS (-6,06% à 15,50 couronnes) s'est replié après ses résultats trimestriels. Contrairement à son homologue allemand Lufthansa, qui a publié des résultats rassurants hier, la compagnie aérienne scandinave, engagée elle aussi dans un vaste plan de restructuration et férocement concurrencée par les low cost, ne convainc pas les opérateurs. Et pour cause : confrontée notamment à un problème récurrent de surcapacités, elle a creusé sa perte nette sur les trois premiers mois de son exercice. Celle-ci est en effet passée de 745 millions à 1,17 milliard de couronnes sur un an. A Paris, Vivendi (+0,15% à 19,90 euros) a finalement tranché : c'est avec Altice (+7,66% à 30,07 euros) qu'il entame désormais trois semaines de négociations exclusives concernant le rachat de sa filiale de télécommunications SFR. Le groupe de médias a préféré la maison-mère de Numericable (+11,74% à 29,50 euros) à Bouygues (-2,93% à 30,51 euros), considérant que son offre était "la plus pertinente pour les actionnaires et les salariés du Groupe et qu'elle offre la meilleure sécurité d'exécution". Altice propose à Vivendi un paiement de 11,75 milliards d'euros en numéraire et 32% du capital de la nouvelle entité cotée qui réunira Numericable et SFR. L'offre intègre aussi "la sortie de Vivendi selon des modalités programmées", sans pour autant détailler les modalités en question. Enfin, Rubis a cédé 0,47% à 50,68 euros malgré la publication de comptes annuels solides. Les investisseurs apprécient également le relèvement du dividende à 1,95 euro, en hausse de 6% par rapport à celui versé en 2012. Le spécialiste de l'aval pétrolier a vu son résultat net part du groupe croître de 12% à 105 millions d'euros l'an passé. Son résultat opérationnel courant (ROC) a, lui, progressé de 13% à 166 millions d'euros. Déjà publié, le chiffre d'affaires est de son côté ressorti à 2,765 milliards d'euros, en hausse de 4%.
Les prix à la production ont reculé de 0,1% en février aux Etats-Unis, après une hausse de 0,2% en janvier. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient une progression de 0,2%. Hors produits alimentaires et énergie, qui sont des composantes volatiles, les prix ont baissé de 0,2%. L'indice de confiance des consommateurs américains mesuré par l'Université du Michigan s'est quant à lui établi à 79,9 ce mois-ci en première estimation, après 81,6 en février. Il s'agit de son plus bas niveau depuis novembre dernier. Le consensus Briefing.com tablait au contraire sur une hausse de cet indice, à 82. A la clôture, l'euro s'adjuge 0,29% face au dollar à 1,3915.
Indice de la Fed de l'Etat de New York (New York Empire State Index) : cet indicateur de faible importance pour les marchés est établi sur la base d'une enquête réalisée auprès d'une centaine de cadres dirigeants du secteur manufacturier de la région de New York. Ils sont interrogés sur leur situation actuelle et sur leurs perspectives à six mois. FTB/MAF/5
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