Grandes capitalisations US : des affaires à faire

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Mark Donovan, Robeco US large Cap Equities

Mark Donovan l'affirme : les signaux encourageants qui confirment le redressement de l'activité sont bel et bien là aux Etats-Unis. En dépit d'un taux de chômage toujours très élevé, la reprise des créations d'emploi outre-Atlantique est de bon augure. Elle est analogue à celles des précédentes sorties de récession. Par ailleurs, les entreprises américaines ont, au titre du 1er trimestre 2010, publié à près de 80 % des résultats supérieurs aux attentes. Mais surtout, relève le gérant de Robeco US Large Cap, la majorité de ces bonnes surprises ont été principalement le fait d'une progression des chiffres d'affaires. Ce n'était pas le cas lors des trois précédents trimestres. Les résultats supérieurs aux attentes s'étaient alors majoritairement construits sur des réductions de coûts.

« Sur le marché américain, les opportunités se trouvent (...) du côté des grandes capitalisations. »

Autre preuve de l'embellie : Mark Donovan note aussi que, selon l'ISI Company Survey, la perception qu'ont les entreprises américaines de leur activité s'améliore sensiblement. Le redressement est le plus palpable dans les secteurs de l'aérien, du transport routier, de l'industrie chimique et du travail temporaire qui constitue, « un excellent indicateur avancé » de l'activité économique, rappelle le gérant. Néanmoins, si le contexte s'améliore, « les niveaux de valorisation et de bénéfices ne signalent aucun mouvement de marché important. » La performance dépendra donc de la capacité des entreprises à dégager des bénéfices. Sur le marché américain, les opportunités se trouvent au dire de Mark Donovan du côté des grandes capitalisations. « Lors des récessions, l'écart de valorisation entre les entreprises chères et celles qui ne le sont pas est énorme », souligne le gérant de Robeco US large Cap Equities car lorsque la peur est à son comble, l'investisseur est prêt à payer très cher la qualité et la sécurité. En revanche, quand la peur reflue, les écarts de valorisation entre actions de bonne et moins bonne qualité se compriment. Ce qui est le cas à présent. « Des actions qui se traitaient ordinairement sur des multiples de valorisation élevés » sont devenues abordables. Et Mark Donovan, de citer Microsoft qui, pour lui, réunit toutes les critères pour intégrer son portefeuille. « Dans notre gestion, nous recherchons des actions qui offrent une valorisation attractive, des solides fondamentaux, et qui présentent des perspectives intéressantes,» et Microsoft remplit en l'occurrence toutes les cases : l'action se paie 11,7 fois ses bénéfices estimés de 2010 ; par ailleurs, « il y a tellement d'applications créées pour la plateforme de Microsoft qu'il est très difficile pour ses clients de lui en substituer une autre. Les cœurs de métiers du groupe progressent plus vite que le marché de l'informatique .» Sans oublier, insiste-t-il, que les nouveaux produit, d'ores et déjà lancés, ou en passent de l'être semblent promis à de beaux succès.

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