Source : FFSA
Alors que les épargnants plébiscitent toujours les fonds en euros des contrats d'assurance-vie, la performance des supports en unités de compte reprend des couleurs. Un signe de reprise qui devrait inciter les ménages à revoir leur choix.Selon une très sérieuse étude de l'Insee, les ménages français délaissent la bourse et plus généralement les placements à risque au profit de produits moins rémunérateurs mais sécurisés (livret A, assurance-vie...). Pour preuve, en 2010 plus de 40 % des épargnants possèdent au moins un contrat d'assurance-vie ou décès volontaire. Mais par n'importe quel type de contrat puisque près de 60 % d'entre-eux ne détiennent que des contrats d'assurance-vie en euros. Des placements majoritairement investis en obligations et peu sensibles aux aléas de la bourse. C'est-à-dire des contrats qui offrent une garantie sur le capital et les intérêts accumulés. Les derniers chiffres donnés par la Fédération française des sociétés d'assurance (FFSA) confirment cette tendance, puisque la majorité des fonds collectés sur les produits d'assurance-vie atterrissent sur des fonds en euros. Depuis le début de l'année 2010, 106,3 milliards d'euros, soit 87 % de la collecte en assurance-vie, ont été versés sur des fonds en euros.
Pourtant les contrats d'assurance-vie multisupports offrent une large palette d'investissements dont les épargnants ont tort de se priver. Sorte de produit tout-en-un, il permet de diversifier son investissement sur différentes unités de compte : actions, obligations, immobilier... tout en profitant d'avantages fiscaux. En combinant astucieusement ces différents actifs, les performances d'un contrat en unités de comptes peuvent être bien supérieures à celles des contrats en euros et plus généralement des fonds en euros.
D'ailleurs, sur un an, les supports en unités de compte affichent une performance de + 5,2 %, beaucoup mieux que les fonds en euros proposés sur le marché de l'assurance-vie. Peut-être est-il temps pour de nombreux détenteurs de contrats d'assurance-vie en euros d'envisager une réallocation de leurs fonds vers d'autres supports. D'abord parce que les fonds en euros sont en perte de vitesse, leur rendement ne cesse ne se replier. Ensuite, parce que le transfert des fonds en euros sur des supports en unités de compte avant le 31 décembre 2010 permettra de reporter le paiement des prélèvements sociaux à la date de sortie du contrat. Le projet de loi de finances 2011 prévoit en effet d'annualiser les prélèvements sociaux sur les intérêts des fonds en euros des contrats d'assurance-vie multisupports, rien ne change pour les sommes investies sur des unités de compte.
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