Bilan hebdo : Le CAC 40 atteint des sommets inédits depuis plus de deux ans.

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Le CAC 40 au plus haut depuis plus de deux ans, à 4.157,14 points

Essentiellement porté par les nouvelles en provenance des entreprises, le CAC 40, a terminé la semaine sur une hausse de 1,36 % pour ressortir à 4.157,14 points. L'indice vedette de la Bourse de Paris n'avait plus été aussi élevé depuis septembre 2008. Les investisseurs ont salué des publications de résultats réconfortantes ainsi que la finalisation d'opérations de fusion-acquisition d'envergure. Leur enthousiasme n'a été que modérément émoussé par des statistiques économiques généralement décevantes et la poursuite des manifestations en Afrique du nord et au Proche-Orient.

Un secteur bancaire tiré par Société Générale

Les banques ont été particulièrement en vue ces cinq derniers jours. La Société Générale est sortie du lot en s'adjugeant 7,29 %. Une appréciation qui est venue récompenser la forte progression de son bénéfice net, qui a été presque multiplié par 6 en 2010 à 3,9 Mds d'euros. Les investisseurs ont en outre été rassurés par les propos de la banque, qui a affirmé qu'elle n'aurait pas besoin de recourir à une augmentation de capital pour se conformer à la réglementation Bâle III. Soutenues par cette performance, les autres valeurs bancaires du CAC 40 se sont également bien comportées. BNP Paribas a pour sa part dévoilé un bénéfice net de 7,8 Mds d'euros. Ces résultats légèrement inférieurs aux attentes n'ont toutefois pas empêché le titre de la banque présidée par Michel Pebereau de s'adjuger 2,68 % entre lundi et vendredi.

Résultats de Capgemini en très nette hausse

Le cabinet de conseil Capgemini s'est également démarqué en publiant un bénéfice net en hausse de 57,3 %. Son titre a gagné 7,63 %. Seuls ST Microelectronics, qui a vu le cours de son titre augmenter de 8,52 %, et Alcatel-Lucent (+8,12 %), toujours dopé par des résultats 2010 supérieurs aux attentes, ont fait mieux.

Des fusions-acquisitions remarquables

Outre les publications de résultats, la place de Paris a été animée par deux opérations de croissance externe majeures. Mardi, les sociétés de bourse Deutsche Telekom et NYSE Euronext ont annoncé leur fusion, donnant naissance à la première plateforme boursière mondiale. Le lendemain, le groupe pharmaceutique Sanofi-Aventis a finalisé le rachat de l'américain Genzyme pour un montant de 74 dollars par action, un prix supérieur à l'offre initial.

Nouveau tour de vis en Chine

Convaincus par la vigueur des entreprises, les milieux financiers ont été plus dubitatifs face aux statistiques macroéconomiques. Certes, l'inflation de 4,9 % en Chine pour le mois de janvier, en-dessous des 5,4 % anticipés par le consensus des économistes, a été bien accueillie. Pékin a toutefois rappelé en fin de semaine que l'inflation demeurait un problème majeur en relevant de 0,5 point le ratio des réserves obligatoires des établissements bancaires.

Des statistiques américaines décevantes

Les épargnants n'ont pas pu se consoler avec les publications américaines, dans l'ensemble décevantes. La hausse du nombre de nouvelles inscriptions au chômage, notamment, a dépassé les attentes. De surcroît, les indicateurs avancés du Conférence Board ont fortement ralenti en janvier, laissant augurer d'une croissance américaine moins robuste au cours des prochains mois. Enfin, les prix à la consommation ont augmenté aux Etats-Unis plus que prévu en janvier avec une hausse de 0,4 %. Hors alimentation et énergie, leur progression a été de 0,2 %.

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