Au premier trimestre, la situation du marché immobilier résidentiel reste très préoccupante dans la région Ile de-France. Selon la dernière étude des notaires de la région, les prix des logements continuent leur inexorable ascension malgré la présence d'un léger ralentissement du nombre de ventes.
Sur les trois premiers mois de l'année 2011, les notaires ont observé un tassement des transactions. A paris, les notaires ont enregistré moins de 7.000 ventes d'appartements anciens, soit un recul de 12 % par rapport au 1er trimestre 2010. Un repli qui ne se limite pas à la Capitale puisque sur l'ensemble de l'Ile-de-France la chute des ventes atteint 7 %. Le décrochage sur le marché de l'ancien, très prononcé en janvier et février, a été atténué par la bonne tenue du neuf que les notaires associent aux « mesures transitoires destinées aux investisseurs », notamment par le maintien du dispositif Scellier. Les notaires qui s'attendaient à ce recul des ventes minimisent ses effets à court terme. Après une fin d'année 2010 exceptionnelle, dopée par une conjonction de facteurs spécifiques, la baisse des ventes n'est pas une surprise et n'a encore pas d'impact sur les prix car l'activité reste soutenue et l'offre de logements insuffisante.
A Paris, les prix ont encore progressé de 5,6 % au premier trimestre et de plus de 20 % sur un an, soit un prix moyen au mètre carré de 7.780 euros. Le 1er, 4e, 6e et 7e arrondissements affichent des valeurs supérieures à 10.000 euros le m². Seul le 19e s'inscrit encore en dessous de 6.000 euros. Sur l'ensemble de la région francilienne, la hausse des prix des appartements anciens est moins marquée, mais atteint toutefois 16,5 % sur un an, portant le prix du m² à 5.290 euros à la suite d'une nouvelle progression de 4,2 % en trois mois. Une accélération des prix qui selon les notaires ne va pas ralentir avant l'été. L'étude des promesses de ventes permettent aux notaires d'affirmer qu'à Paris, le cap des 8.000 euros devrait bien être franchi dans le courant du 2e trimestre.
Pour autant, les notaires prévoient une accalmie au cours du second semestre 2011, tout en restant très prudents dans leurs prévisions. Ils rappellent « combien les perspective du marché incertaine et la dynamique actuelle du marché fragile » Néanmoins, la baisse des ventes relevée au cours des premiers mois de l'année atteste d'un possible essoufflement des candidats à la propriété. Ils sont de moins en moins nombreux à pouvoir accepter le niveau des prix. Le marché est de plus en plus tendu et sera durant les prochain mois suspendu aux conditions d'emprunt, aujourd'hui encore attractives. Mais peut-être plus pour longtemps, une forte poussée des taux aura pour effet de rendre insolvables de nombreux candidats potentiels. Faute d'acheteurs, les vendeurs n'auront plus d'autre choix que de baisser leur prix. Mais seront-ils prêts à accepter un tel sacrifice ou préféreront-ils différer la vente ? Seul l'avenir le dira. Les notaires n'attendent pas de ralentissement sur les prix avant l'été. Pour le moment, la fièvre immobilière parisienne continue !
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