Le crédit immobilier coûte un peu plus cher depuis août dernier mais la hausse est modeste : de 0,05 % à 0,1 % d'après les mesures de CAFPI, courtier en prêts immobiliers. Les taux, toujours historiquement bas, sont revenus à leurs niveaux du 2e trimestre de cette année, autour de 3 % sur 15 ans. Cette hausse devrait s'accentuer dans les prochaines semaines et prochains mois sans toutefois dépasser + 0,5% d'ici la fin de l'année. En août 2013, les taux fixes moyens nationaux des crédits immobiliers ont été de 2,94 % sur 10 ans, 3,18 % sur 15 ans, 3,50 % sur 20 ans et 3,85 % sur 25 ans. Les taux les plus hauts négociés par CAFPI pour ses clients s'avèrent inférieurs de 0,27 % par rapport aux taux du marché. Exemple : sur 20 ans, les taux CAFPI vont de 2,80 % à 3,30 %, alors que le taux moyen du marché ressort à 3,50 %.
Les taux se resserrent. Entre la durée d'emprunt la plus courte (10 ans) et la plus longue (25 ans), plus aucune région ne présente un écart de taux supérieur ou égal à 100 points de base, alors qu'elles étaient encore 5 dans ce cas de figure au cours du mois de juin. La hausse des taux de crédit s'explique par celle des obligations d'Etat (OAT), qui ont augmenté de ,6 % depuis mai 2013, en réaction à l'embellie estivale du marché des actions et à la décision de la FED, la banque fédérale des Etats-Unis, de remonter ses taux longs. La modération vient de la Banque Centrale Européenne. La BCE poursuit sa politique de soutien à l'économie (son taux directeur est resté à 0,5 % et l'Euribor à 0,55 %) et de maintien de liquidités à la disposition des banques. Ces dernières n'ont donc pas eu à répercuter intégralement la hausse dans leurs grilles de taux des prêts. Après un 1er trimestre frileux en opérations immobilières - mais riche en rachats et en renégociations de crédits pour profiter des taux très bas -, les 2e et 3e trimestres ont vu le retour des acquéreurs. Sauf imprévu, cette situation devrait se poursuivre. Les banques continuent, en effet, de financer l'accession à la propriété, dans le neuf comme dans l'ancien. Les bénéficiaires sont très majoritairement les secundo-accédants (vente suivie d'un rachat), la part des primo-accédants étant toujours aussi réduite et celle des investisseurs encore en recul.
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