Le Bloc-Notes d'AFIM du 10/01/2014

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1. Les émissions d'obligation réalisées cette semaine par l'Irlande (3.75 milliards d'euros) ou l'Espagne (5.3 milliards d'euros) ont confirmé la forte demande des investisseurs pour le risque souverain dit périphérique. Même le Portugal pourrait revenir emprunter 3 milliards au cours du premier trimestre (source: JP Morgan). Cette dynamique positive conforte notre allocation obligataire et contribue à la performance du fonds alors que les marchés actions sont plus indécis. 2. Dans le détail, notre analyse de performance d'une obligation espagnole à 5 ans montre que le gain en capital, lié à la baisse des taux de 4% à 2.7% en 2013, s'établit à 6.15%. C'est à peine plus que le revenu du portage (coupon et roll down), qui a atteint 5.25%. Au final donc, un rendement de plus de 11% (pour une volatililité de seulement 4.80%) a récompensé l'investisseur audacieux l'année dernière. 3. Un autre actif fait mentir sa mauvaise réputation : le secteur bancaire européen. Les perspectives d'une supervision forte et harmonisée dès cette année, qui pourrait favoriser des rapprochements transnationaux au sein de l'Union Monétaire, permettent aux actions du secteur de s'apprécier de 4.73% en 2014 et de 11.7% depuis mi-décembre (indice Stoxx 600 Banks). A long-terme, le potentiel du secteur nous semble intact. 4. Les minutes de la réunion de la Fed, publiées hier mercredi, suggèrent que les récents développements sur le budget fédéral (fin du sequestre, accord bi-partisan à mi-décembre) ont réduit les risques pesant sur la croissance et ainsi favorisé la décision d'alléger l'assouplissement quantitatif (le tapering ). Selon nous, un nouveau dérapage de la politique fiscale US est le risque le plus sous-estimé par les investisseurs en 2014.

© Synapse. Les contenus (vidéos, articles) produits par Synapse font appel à des journalistes professionnels. Ils ne constituent pas des conseils en investissement ou des recommandations personnalisées. Le diffuseur n'a participé ni à l'élaboration de ce contenu ni à la sélection des valeurs/fonds mentionnés. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. L'investissement sur les marchés comporte un risque de perte en capital et aucune garantie de gain ne peut être octroyée.