Selon une étude de l'Observatoire des crédits aux ménages (OCM), 79% des foyers optent encore pour l'assurance-emprunteur proposée par leur banque, malgré l'ouverture du marché à la concurrence instaurée par la loi Lagarde de 2010. Méconnaissance de la loi ? Pas toujours. Nicolas Chérond, directeur des Partenariats Assurances chez Vitae Assurances (groupe Cafpi), avance une autre explication et rappelle que le libre choix de l'assurance-emprunteur est plus facile qu'on ne le pense.
L'étude de l'OCM a consisté à interroger des ménages ayant souscrit un crédit immobilier au cours des trois dernières années ou ayant l'intention d'en souscrire un au cours du premier semestre 2014. Elle révèle une connaissance très incomplète des garanties souscrites. Mais les personnes interrogées déclarent à plus de 83% être au courant de l'ouverture à la concurrence du marché de l'assurance-emprunteur ! Manifestement, cette bonne connaissance de la loi a peu d'effet, puisque le tiers seulement des ménages sondés a fait jouer la concurrence et que 21,1% ont finalement opté pour l'assurance-emprunteur d'un organisme autre que leur banque.
Il est pourtant simple, aujourd'hui, de faire jouer la concurrence. Nicolas Chérond, directeur des Partenariats Assurances chez Vitae Assurances souligne que « Vitae distribue des assurances avec des garanties de base très étendues afin de couvrir les risques de la vie courante de chaque assuré. A côté des garanties indispensables, il en existe d'autres, dans les contrats groupe, qui couvrent des faits exceptionnels, comme la pratique d'un sport dangereux ou le déplacement dans des pays en guerre. Tout le monde n'en a pas besoin. Vitae propose également « d'assurer au plus juste les emprunteurs sans pour autant gonfler les quotités de couverture : doubler ces quotités double le montant des primes sans pour autant doubler les garanties. » Exemple. Un emprunteur et un co-emprunteur s'assurent à 100% sur chaque tête. En cas de décès simultané (dans accident de voiture, par exemple), beaucoup de contrats ne vont prendre en charge que 100% de capital restant dû, au même titre qu'une garantie souscrite à 50% sur chaque tête. « Toutes les assurances emprunteurs ne se valent pas. En cas de sinistre, les conséquences d'une assurance mal choisie au départ se révèleront bien plus pénalisantes, pour les co-emprunteurs ou les ayants droit, qu'un taux d'intérêt moins bien négocié pour le crédit. Il faut en avoir conscience avant d'emprunter et ne pas hésiter à se faire accompagner par des professionnels tels que des courtiers, aussi bien pour le crédit que pour l'assurance », conclut Nicolas Chérond.
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