Actions émergentes : trop tôt pour y revenir ? [VIDEO]

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Cela fait plus que sentir le roussi sur les marchés émergents : Le MSCI Emerging Market, l'indice représentatif des actions émergentes, est officiellement rentré en marché baissier puisqu'il a décroché de plus de 20 % par rapport à son pic du 26 janvier.

Les pays les plus attaqués, ceux qui ont fait la une de la presse financière ces dernières semaines, sont sans contredit la Turquie et l'Argentine dont la devise s'est écroulée face au dollar de quelque 50 % en un an. L'ennui est que la crise ne semble plus vouloir se circonscrire à ces deux canards boiteux.

L'Indonésie, l'Afrique du Sud dont l'entrée en récession n'est pas du meilleur présage, tout comme le Brésil où le contexte politique n'aide guère à se rassurer commencent à faire parler d'eux et pas de la meilleure des manières. Même la Chine soulève des questions un tantinet inquiètes : le ralentissement est palpable et le soutien qui avait été apporté à l'activité au travers de nouveaux programmes d'investissement dans les infrastructures et l'appareil productif se paie aujourd'hui de surcapacités qu'il faut couper. La chute de 25 % du Shanghai Composite traduit la circonspection et les grandes réserves que suscite l'Empire du Milieu.

Bruno Vanier, gérant de GemEquity et président de gemway Assets, est l'un des très bons spécialistes des actions émergentes que compte la place de Paris. L'optimisme et la confiance qu'il affichait en début d'année – il préconisait alors de s'exposer aux émergents nonobstant leur hausse de 75 % entre le point bas de février 2016 et le début janvier 2018 - ont été douchés par le revirement soudain du marché provoqué, entre autres, par la guerre commerciale que l'administration Trump a déclarée à la Chine.

Ce sont toutefois les périodes agitées qui consentent aux investisseurs les plus belles opportunités.

Les bourses émergentes doivent-elles après leur brutal dérapage être des premiers choix pour les boursiers dans leurs allocations ou est-il encore trop tôt pour se risquer à les inclure dans un portefeuille ? La question est posée à Bruno Vanier (Gemway Assets) dans « l'œil du pro ».

Pour voir l'interview de Bruno Vanier (GemEquity), cliquez sur la vidéo ci-dessus.

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