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Oui, mais sous certaines conditions bien précises, à en croire Stéphane Déo, stratégiste à La Banque Postale Asset Management.
L'entame d'octobre a d'emblée souligné la grande nervosité des investisseurs, les principaux indices boursiers décrochant de 4 % au cours des deux premières séances du mois. L'origine de cette aussi brève que fulgurante hémorragie se situe dans la publication d'un indice ISM des directeurs d'achat du secteur manufacturier américain bien plus mauvais que prévu, une statistique qui apporte de l'eau au moulin du scénario d'une possible récession. Much ado for nothing, comme aurait proclamé sir William, puisque les indices ont depuis regagné le terrain perdu à la faveur d'un flux de nouvelles positives sur le front des négociations sino-américaines et britannico-européennes. Néanmoins, devant la détérioration continue des indicateurs d'activité dans l'industrie un peu partout dans le monde, la foi dans les marchés boursiers a pris du plomb dans l'aile et la moindre déception appelle sanction. Sanction violente. Brutale. Et décourageante. La résurgence de la volatilité est telle que même si les indices ne corrigent pas, il n'est pas inutile de se demander si la période n'offre pas aux investisseurs davantage de coups à prendre que d'opportunités de faire grossir leur pelote. Stéphane Déo, stratégiste à La Banque Postale Asset Management, estime quant à lui qu'on peut encore gagner son temps en bourse au cours des quelques mois qui nous séparent de la fin de l'année. Explications dans « l'œil du Pro »
Si vous désirez regarder l'interview de Stéphane Déo (La Banque Postale Asset Management), cliquez sur la vidéo ci-dessus.
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