Le QE ? De la politique monétaire pour les riches.

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CNBC recevait le 15 octobre dernier dans l'émission Fast Money l'un des gourous de Wall Street en la personne de Steve Eisman. Le gérant de portefeuille qui office depuis 2014 chez Neuberger Berman s'est forgé une réputation d'airain lors de la crise des subprimes. Avec Michael Burry, il fut l'un des rares financiers à avoir anticipé la crise des subprimes et en avoir tiré parti. Steve Eisman ne s'est pas laissé bercer par l'euphorie et l'exubérance de la bulle immobilière qui sévissait alors outre-Atlantique,. Il a compris qu'une bonne partie du stock de crédits immobiliers n'étaient que des créances douteuses. Il a donc fait créer une assurance (Credit Default Swap) qui le protégerait contre un défaut de ces dernières… un scénario exclu par les banques. On sait ce qu'il advint et Eisman s'est gagné le respect indéfectible de tous ceux qui œuvrent sur les marchés. Sa parole est d'or. Et en l'occurrence, il ne mâche pas ses mots. Pour Eisman, le Quantitative Easing, soit dans la langue de Molière, l'assouplissement quantitatif, n'est pas l'ami de l'épargnant. « Le QE est de la politique monétaire pour les riches, » a déclaré Steven Eisman sur le plateau de Fast Money. « Il augmente le prix des actifs et n'a aucun effet sur l'économie. {Le QE] a des aspects très négatifs. Si vous êtes un épargnant, il ne vous aide pas mais vous fait du mal. » Voilà qui est dit.

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