Immobilier ancien : vers une stabilisation des prix en 2011

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Bonne tenue du secteur immobilier en 2010

Sur l'année 2010, les ventes de logements anciens ont progressé de 24 % par rapport à 2009, avec 702.000 transactions et les prix ont en moyenne augmenté de 8,7 %. Mais le Crédit foncier constate que cette reprise reste « hétérogène, marquée notamment par le retour des marquée notamment par le retour des secundo-accédants, des situations de pénurie d'offre ainsi qu'une importante volatilité des prix. » Si le renchérissement des logements anciens en Ile-de-France est incontestable (+ 11% avec 3 160 euros/m² et 17,5% à Paris pour arriver à un prix au mètre carré de 7 330 euros), en province, de manière générale, la variation des prix est hétérogène. Pour les appartements (toutes surfaces confondues et sur l'ensemble des agglomérations), la croissance des prix varie de + 10% à + 15% pour des villes comme Rennes, Nantes, Bordeaux, Lyon, Marseille ; de + 5% à + 10% pour Brest et Toulouse, ils diminuent même dans certaines régions comme la Normandie ( - 2% à 0%) . Une progression des prix qui devrait marquer un arrêt en 2011, selon les prévisions du Crédit foncier.

Le pouvoir d'achat des candidats à la propriété maintenu par le PTZ + en début d'année 2011

Actuellement, la solvabilité des primo accédants est maintenue grâce à l'action favorable du nouveau prêt à taux zéro plus (PTZ+), qui compense la hausse contenue des taux d'intérêt d'emprunt. Pour Christophe Pinault, directeur général délégué du Crédit Foncier, « l'évolution du marché immobilier résidentiel en 2011 sera encore une fois très hétérogène, avec des disparités très marquées selon les zones géographiques et la qualité du produit. Plus que jamais, le PTZ + qui est d'ores et déjà un succès, le Crédit Foncier en a distribué 6 600 au 15 mars, va faciliter l'accès à la propriété, dans un contexte où les prix devraient globalement augmenter ; le dispositif Scellier, qui reste toujours très avantageux, va, lui, soutenir l'achat des investisseurs locatifs ». « Par ailleurs, par l'effet des promesses de vente signées en fin d'année dans l'ancien, les prix continueront à monter dans les zones tendues. » ajoute l'établissement bancaire.

Vers une stabilisation des prix en fin d'année 2011, voire une baisse dans les zones où la demande est faible

En revanche, à l'approche de la fin d'année 2011, le Crédit foncier redoute qu'une accélération de la hausse des taux aboutisse « à une désolvabilisation plus importante des ménages, qui ne sera plus compensée par l'effet bénéfique du PTZ Plus pour les primo accédants ». Dans cette situation, le Crédit foncier avance que les évolutions de prix dépendront de la situation locale du marché immobilier. « Sur les zones les moins tendues, [c'est-à-dire peu demandées] les prix devraient se stabiliser puis baisser de façon limitée en cas de dégradation de la solvabilité des accédants. Sur les marchés plus tendus, marqués structurellement par une pénurie des produits, les prix devraient connaître une augmentation limitée suivie d'une stabilisation. » explique le groupe bancaire.

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