(AOF) - Les marchés actions européens ont vivement rebondi ce mardi, soutenus par des rumeurs évoquant l'assouplissement de la position de l'Allemagne vis-à-vis de la Grèce. Berlin serait prêt à autoriser le déblocage d'un prêt pour éviter à Athènes de faire défaut. Par ailleurs, les investisseurs ont bien accueilli le léger ralentissement de l'inflation et la stabilisation du chômage en zone euro. Cette dynamique a été à peine freinée par des indicateurs économiques décevants aux Etats-Unis. Le CAC 40 a terminé en hausse de 1,63% à 4006,94 points. L'Eurotop 100 a gagné 0,70% à 2359,95 points. Nokia a chuté de 17,88% à 4,73 euros après avoir lancé un avertissement sur ses résultats pour le deuxième trimestre pour sa principale activité : la fabrication de téléphones portables. L'action de l'équipementier télécoms finlandais évolue sur plus bas niveau depuis 1998. Dans une note publiée récemment, Deutsche Bank expliquait que son portefeuille de produits souffrait de deux faiblesses principales : l'absence de smartphones compétitifs et d'appareils à double cartes SIM pour les pays émergents France Télécom (+0,73% à 15,90 euros) figure en queue de l'indice CAC 40 après avoir dévoilé un plan stratégique 2015 sans véritable surprise. L'opérateur télécoms a ainsi confirmé son engagement de versement d'un dividende de 1,40 euro par action pour 2011 et 2012. Au-delà, il " envisage " une stabilité du dividende. France Télécom n'exclut cependant pas de retour additionnel à ses actionnaires dans l'hypothèse de désinvestissement significatif au niveau de son portefeuille d'actifs, actuellement sous revue. Visiodent s'est envolé de 55,56% à 2,80 euros après avoir annoncé un accord de fourniture d'un montant de 720 000 euros sur une base de 10 livraisons sur douze mois pour des capteurs de radiologie numérique dentaires. Ce contrat est d'importance pour l'éditeur de logiciels dentaires de gestion et imagerie numérique pour dentistes dont le chiffre d'affaires s'est élevé à 5,78 millions d'euros l'année dernière. Cet accord dont la première livraison aura lieu fin juin avec des modalités de règlement fermes à la commande a été finalisé avec le partenaire chinois de Visiodent depuis quatre ans
En avril, la hausse des prix de production de l'industrie française pour le marché intérieur se poursuit : +0,8 %, après +0,9 % en mars et +0,8 % en février, indique l'Insee. Cette croissance des prix résulte toutefois ce mois-ci d'une hausse plus globale des prix de l'énergie, les prix des produits pétroliers augmentant moins vite. Les prix de l'électricité, du gaz, de la vapeur et de l'air conditionné augmentent globalement de +2,5 %, tirés par le renchérissement du gaz en avril de +7,4 %. En avril, les dépenses de consommation des ménages en biens baissent de 1,8 % en volume en France, après avoir déjà reculé de 1% en mars, indique l'Insee. Cette baisse s'explique principalement par un fort recul des achats de biens durables, en particulier l'automobile, et par une baisse des dépenses en énergie. Les dépenses alimentaires progressent. En Allemagne, le taux de chômage a baissé au mois de mai à 7% contre 7,1% en avril. Il s'agit du taux le plus faible depuis que l'office du Travail publie les chiffres de l'Allemagne réunifiée. Le nombre de chômeurs a diminué de 8.000 en Allemagne en mai à 2,974 millions. Selon une estimation rapide publiée par Eurostat, l'office statistique de l'Union européenne, le taux d'inflation annuel de la zone euro s'établirait à 2,7% en mai 2011. En avril, le taux était de 2,8%. Dans la zone euro, le taux de chômage corrigé des variations saisonnières s'est établi à 9,9% en avril 2011, stable par rapport à mars. Il était de 10,2% en avril 2010. Dans l'Union européenne, le taux de chômage s'est élevé à 9,4% en avril 2011, contre 9,5% en mars. Il était de 9,7% en avril 2010. Dans la zone euro, le taux de chômage corrigé des variations saisonnières s'est établi à 9,9% en avril 2011, stable par rapport à mars. Il était de 10,2% en avril 2010. Dans l'Union européenne, le taux de chômage s'est élevé à 9,4% en avril 2011, contre 9,5% en mars. Il était de 9,7% en avril 2010. Les prix des maisons individuelles se sont repliés de 0,2% au mois de mars aux Etats-Unis selon l'indice S&P / Case-Shiller. En données annuelles, le recul se chiffre à 3,6% contre une baisse de 3,3% attendue par les analystes. L'indice PMI de Chicago est ressorti à 56,6 au mois de mai contre 67,6 en avril. Les analystes attendaient un chiffre de 62,6. L'indice de confiance du consommateur américain est ressorti à 60,8 au mois de mai contre 66,0 en avril. Le consensus donnait un chiffre de 66,5. A 17h30, l'euro cote 1,4376 dollar.
Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC). D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation "core". La Fed privilégie l'indice PCE "core" qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an. Consommation des ménages : elle mesure les dépenses en biens et services. Aux Etats-Unis, la consommation représente 70% du PIB ; son évolution est donc déterminante pour la croissance. Elle est publiée dans un rapport qui dévoile également le revenu des ménages et l'indice des prix PCE "core", c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. Cet indicateur est la mesure d'inflation préférée de la Fed. FTB/MAF/5
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