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Trois raisons objectives d'investir en bourse au travers d'un PEA

20/01/2022 - 10:03 - Sicavonline - Synapses


 Trois raisons objectives d'investir en bourse au travers d'un PEA

Conçu pour accueillir les placements en actions des investisseurs, le PEA ou plan d’épargne en Actions possède de sérieux atouts à faire valoir. Trois d’entre eux invitent plus particulièrement à passer à l’acte

Terrorisés à l'idée de perdre de l'argent, les épargnants français battent froid aux marchés boursiers, quitte à renoncer à faire fructifier leurs économies. A la différence des produits bancaires conçus pour accumuler une épargne de précaution, principalement formée de livret A et de livrets bancaires, le Plan d'épargne en actions (PEA) répond à un tout autre objectif.

Un PEA pour réveiller son épargne sans prendre de risques inconsidérés

Les épargnants renâclent massivement à posséder des actions cotées, paralysés par la peur de voir leurs économies fondre. Une terrible erreur lorsque l'on passe en revue les rendements des marchés actions sur le long terme.
Le Plan d'Epargne en Actions ou PEA, instrument incontournable de la panoplie de l'épargnant décidé à investir en bourse, lui permettra de détenir et gérer des actifs boursiers sans que l'impôt lui confisque ses gains. Cependant, les actions et la bourse s'adressent-elles à Monsieur tout-le-monde et que rate-t-il en passant à côté ?

Actions cotées : une performance quasi inégalée sur le long terme

De nombreuses études démontrent le potentiel de performance des actions. Elles figurent immanquablement en bonne position sur le podium des actifs les plus rentables. D'après une étude établie par l'Institut de l'épargne immobilière et foncière (IEIF**), que l'on peut difficilement accuser de faire du prosélytisme en faveur des marchés boursiers, à fin 2020, les actions ont rapporté en moyenne chaque année 7,9 % sur dix ans et 9 % sur trente ans.
La détention d'actions et d'OPCVM actions doit néanmoins être réalisée dans le but de bâtir ou de valoriser un capital diversifié en actions sur le long terme voire le très long terme. Imaginer devenir riche au bout de quelques mois en jouant des coups en bourse mène généralement à une belle déconvenue.

Le temps au service de ses investissements en actions

Les envolées des marchés ne doivent pas faire oublier que les krachs et les secousses sont inhérents à la bourse et qu'investir sur les marchés boursiers peut provoquer de sacrées sueurs froides. L'investissement sur le long terme permet de réduire les variations des marchés actions. Afin de tenter de pallier les à-coups des marchés, l'investisseur sera avisé d'agir graduellement en investissant de manière régulière et étalée dans le temps. Se croire plus malin que les autres et vouloir à tout prix « timer » le marché se révèle un jeu dangereux où même les plus chevronnés des investisseurs se sont brûlés les ailes, en pariant sur leur capacité à prédire points hauts et points bas de marché. Lisser ses investissements s'avère la ligne de conduite la plus adéquate et permet d'atténuer les fluctuations des marchés tout en captant la performance de la bourse sur le long terme.

Ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier

De même, l'investisseur raisonnable veillera à détenir un portefeuille diversifié. C'est l'une des règles d'or de l'investissement en bourse. Cette recherche de diversification peut passer par la détention d'OPCVM. Ces fonds gérés par des professionnels, dont la stratégie et la philosophie d'investissement sont connues à l'avance, et qui cherchent à procurer à leurs clients une performance supérieure à celle d'un indice de référence (ce que l'on désigne comme la gestion active) répondent à l'impératif de diversification d'un portefeuille. Il est également envisageable de mettre en portefeuille des ETF. Ces instruments de gestion passive répliquent l'évolution d'un indice ou d'un actif et sont connus pour être moins gourmands en frais que la gestion active. Enfin, l'investisseur, s'il doit avoir une vision de long terme, ne peut faire l'impasse sur le suivi de son portefeuille. Pour profiter pleinement de la performance des marchés actions, l'investisseur devra surveiller le marché et veillera à procéder à des arbitrages, si nécessaire. Que celui qui n'a ni le goût ni le temps de le faire sache que de nombreuses sociétés proposent au travers de mandats de gestion de prendre en main la gestion d'un portefeuille pour le compte d'un particulier.
A la lueur de ces éléments et sous réserve de ces quelques précautions d'usage - ¬n'est pas trader qui veut -¬, les épargnants peuvent sans coup férir accéder aux marchés boursiers au travers d'un outil expressément taillé à cet effet.

PEA : l'un des derniers havres de paix fiscale

Pour éviter que les gains âprement engrangés en bourse ne finissent entre les mains du fisc, les épargnants disposent de l'outil idéal. Le Plan d'Epargne en Actions (PEA) s'adresse à tous les épargnants souhaitant réveiller leur épargne et opérer une gestion active sur les marchés actions français et européens sans partager les fruits de leurs investissements avec l'administration fiscale.

L'une des grandes forces du PEA réside justement dans son régime fiscal. Conçu pour inciter les épargnants à investir sur les marchés boursiers dans une optique de long terme, le plan d'épargne en actions bénéficie d'un régime fiscal attractif pour qui veut s'exposer durablement à la bourse.

Le PEA est un des derniers abris fiscaux pour investir en Bourse. Contrairement à un compte-titres, qui lui aussi permet d'investir en bourse, le plan d'épargne en actions offre la possibilité de gérer un portefeuille d'actions et de fonds en dehors du radar de l'administration fiscale. Les plus-values engrangées lors de la cession des actions et effectuées à l'intérieur du PEA échappent à la taxation. Les dividendes liés aux actions inscrites sur le PEA ne sont pas davantage soumis à l'impôt. Avec un PEA, , aucune imposition n'est réclamée, a contrario de ce qui se produit avec un compte-titres, où l'encaissement de dividendes ou de plus-values s'accompagne systématiquement d'une imposition.

Si le PEA permet de récupérer ses investissements sans régler d'impôt, c'est tout de même sous une seule condition : ne pas effectuer de retrait sur son PEA pendant au moins 5 ans, (encore une fois, répétons-le, le Plan d'Epargne en Actions a été conçu comme un instrument d'épargne de long terme)Plus l'épargnant conserve son PEA, plus le régime fiscal de sortie s'allège. Après cinq ans de détention, les gains sont définitivement exonérés d'impôt, seuls les prélèvements sociaux étant dus. Autrement formulé, les retraits effectués après les 5 ans du PEA ne seront pas soumis à la flat tax. Les dividendes sont exonérés tout comme les plus-values. En cas de matérialisation d'une perte, la moins-value pourra même venir, sous certaines conditions, écraser les plus-values issues d'un compte titres.

La fiscalité du PEA se révèle particulièrement adaptée à une gestion active fondée sur des arbitrages fréquents. De plus, un retrait partiel après les 5 premières années d'existence du PEA n'entraîne plus sa fermeture d'office ni l'impossibilité d'effectuer de nouveaux versements comme c'était le cas par le passé.


 Trois raisons objectives d'investir en bourse au travers d'un PEA

*L'ensemble des gains sont soumis au taux de 17,2%, soit le taux en vigueur au moment du retrait, sauf pour les produits acquis avant le 1er janvier 2018 sur un PEA ayant plus de 5 ans à cette date ou pour les produits acquis au cours des cinq premières années pour les PEA qui avaient moins de cinq ans au 1er janvier 2018. Ces gains sont imposés aux prélèvements sociaux au taux historiques c'est-à-dire au taux en vigueur au moment de la cession ou de l'encaissement des dividendes.


En contrepartie de ce régime d'imposition avantageux, le fonctionnement du PEA, plus rigide que celui du compte-titres, colle parfaitement aux épargnants disposant d'un horizon de placement de long terme.

PEA : des frais contenus

A l'idée d'éviter les dérives et de mettre les investisseurs sur un pied d'égalité, les différents frais liés à la détention et à l'utilisation d'un PEA sont désormais plafonnés. Tous les frais sont concernés par cet encadrement.
Les frais d'ouverture d'un PEA ou d'un PEA PME (pendant du PEA réservé aux petites capitalisations) sont ainsi limités à 10 euros. Quant aux droits de garde, inexistants chez de nombreux distributeurs en ligne, ils sont désormais plafonnés à 0,4 % de la valeur du PEA. Les frais de transaction sont pour leur part comprimés à 0,5 % du montant de l'opération lorsque celle-ci est réalisée par voie dématérialisée, et à 1,2 % dans les autres cas. Enfin, les frais de transfert ou de clôture d'une PEA ne peuvent plus excéder 5 € par ligne pour les titres cotés et 50 € pour les titres non cotés. L'ensemble des frais de transfert et de clôture est plafonné à 150 €.

Détails des frais plafonnés sur un PEA
Frais d'ouverture d'un PEA    
Plafond 10 €
Droits de garde (frais de tenue de compte) d'un PEA    
Limités à 0,4 % de la valeur du plan
Majoration possible par ligne ou unité de compte, limitée à :
•    5 € pour les titres cotés,
•    25 € pour les titres non cotés
Frais de transaction d'un PEA    
max. 0,5 % du montant de l'opération par voie dématérialisée et 1,2 % dans les autres cas
Frais de transfert et de clôture d'un PEA    
Plafond par ligne :
•    15 € pour les titres cotés,
•    50 € pour les titres non cotés
L'ensemble des frais de transfert et clôture est plafonné à 150 €

**À propos de l'IEIF : Créé en 1986, l'IEIF est un centre d'études, de recherche et de prospective indépendant spécialisé en immobilier. Son objectif est de soutenir les acteurs de l'immobilier et de l'investissement dans leur activité et leur réflexion stratégique, en leur proposant des études, notes d'analyses, synthèses et clubs de réflexion. L'approche de l'IEIF intègre l'immobilier à la fois dans l'économie et dans l'allocation d'actifs. Elle est transversale, l'IEIF suivant à la fois les marchés immobiliers, les fonds immobiliers et le financement. L'IEIF compte aujourd'hui 125 sociétés membres (2/3 d'investisseurs, 1/3 d'autres acteurs).




















© Synapse. Les contenus (vidéos, articles) produits par Synapse font appel à des journalistes professionnels. Ils ne constituent pas des conseils en investissement ou des recommandations personnalisées. Le diffuseur n'a participé ni à l'élaboration de ce contenu ni à la sélection des valeurs/fonds mentionnés. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. L'investissement sur les marchés comporte un risque de perte en capital et aucune garantie de gain ne peut être octroyée.



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