(AOF) - Interparfums a réalisé en 2011 un résultat net part du groupe de 30,3 millions d'euros, en hausse de 13%, et un résultat opérationnel de 46,3 millions d'euros, en augmentation de 10%. Le fabricant de parfums a affiché une marge opérationnelle en baisse à 11,6%, à comparer avec 13,8% en 2010, en raison d'une forte augmentation des dépenses de marketing et publicité (+76%). Déjà publié, le chiffre d'affaires a bondi de 30% à 398,3 millions d'euros. Le groupe a indiqué que les discussions entamées dans le courant du mois de décembre 2011 entre les sociétés Interparfums et Burberry, en vue de la création d'une nouvelle entité opérationnelle dédiée à l'activité parfums et cosmétiques, se poursuivaient. "Les discussions se poursuivent en vue de parvenir à une structure acceptable par les deux parties. Je penche plutôt pour une poursuite de notre collaboration", a déclaré le PDG, Philippe Benacin, lors d'une interview téléphonique accordée à Reuters. Le conseil d'administration proposera à l'assemblée générale des actionnaires du 27 avril 2012 la distribution d'un dividende de 0,50 euro par action en progression de 15%, avec un paiement en numéraire le 7 mai 2012, et une nouvelle attribution gratuite d'actions sur la base de 1 action nouvelle pour 10 actions anciennes, réalisable courant juin 2012. "La dynamique se poursuit en ce début d'année avec une activité soutenue, notamment sur les marques Jimmy Choo et Montblanc, et nous permet de confirmer notre objectif de chiffre d'affaires de 400 millions d'euros pour l'ensemble de l'exercice 2012", a déclaré Philippe Benacin. "Notre situation financière solide nous permet d'envisager toute opportunité de croissance externe majeure", a par ailleurs déclaré Philippe Santi, directeur général délégué.
Luxe et cosmétiques
Pour pouvoir peser davantage dans les décisions au niveau européen, les acteurs du luxe ont choisi d'ouvrir les frontières et de recruter de nouveaux participants au sein de leurs instances représentatives. Ainsi, le Comité Colbert, qui représente non seulement les grands groupes français comme LVMH, mais aussi un grand nombre de PME, s'est ouvert à des entreprises européennes : deux maisons de luxe allemandes, une hongroise et une tchèque. Le Comité Colbert a également invité d'autres instances européennes à le rejoindre au sein de l'alliance Eccia, "European, Cultural and Creative Industries Alliance". Ces décisions interviennent alors que des menaces pèsent sur l'avenir de la distribution sélective. Les maisons de luxe souhaitent une harmonisation des règles juridiques et fiscales sur le commerce en ligne. Elles aimeraient également davantage de réciprocité commerciale avec certains pays, comme l'Inde ou le Brésil, où des barrières douanières parfois très élevées existent. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 46.65 EUR | ||||||||
Date du cours | 02/05/2024 | ||||||||
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