(AOF / Funds) - Dans sa note hebdomadaire, Banque Leonardo affiche sa méfiance vis-à-vis de l'évolution de la zone euro. Il n'aura pas suffi de prendre ses pertes sur la Grèce et de voir la BCE jouer le rôle de prêteur en dernier ressort pour conjurer la crise européenne : les taux longs sont remontés en Italie et en Espagne et les anticipations de récession refont surface, justifiant la rechute des actions, observe la banque d'affaires. La voie empruntée par les Etats-Unis, différer le resserrement budgétaire au prix d'une ascension vertigineuse de la dette (100 % du PIB alimentés par un déficit public annuel de 8,5%) et s'assurer un financement illimité et bon marché grâce à la banque centrale, est inconcevable pour la zone euro, souligne Banque Leonardo. En effet, explique l'économiste, l'euro ne jouit pas des privilèges du dollar (neutralité par rapport à la baisse du change) et les Etats européens ne sont pas unis (transferts entre Etats). Pire, loin d'être l'accélérateur de convergence espéré, la monnaie unique a, au contraire, accentué les divergences au sein de la zone, davantage encore que les 5 ans de rigidité du SME à l'origine de la crise de 1992. L'euro a privé l'Europe de la remise à l'heure périodique des compteurs et a supprimé toute force de rappel faute d'appliquer le pacte de stabilité budgétaire destiné à pallier les vertus disciplinaires des marchés, conclut la Banque Leonardo. AUT/MAF
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