(AOF) - Jean-Luc Bérard a été nommé Directeur des Ressources Humaines de Safran. La prise de fonction de Jean-Luc Bérard s'accompagne d'une refonte de la direction des Ressources Humaines du groupe, désormais organisée autour de trois pôles majeurs : la Direction de la Formation et du Développement managerial, la Direction des Ingénieurs et Cadres et la Direction des Relations sociales. ean-Luc Bérard, 51 ans, est titulaire d'une maîtrise de droit des affaires et d'une maîtrise de droit social. Il débute sa carrière en 1983 dans le groupe des Industries Métallurgiques en tant que juriste. En 1986, il intègre le groupe Esys-Montenay où il assure la fonction de Responsable des relations sociales. Jean-Luc Bérard rejoint l'UNEDIC en 1992 au poste de Directeur des Ressources humaines, fonction qu'il conservera jusqu'en 1999. Il prendra ensuite la direction des Ressources humaines chez Air-Liberté (groupe British Airways) de 1999 à 2000, puis chez AOM Air Liberté et Cégétel. De 2002 à 2007, Jean-Luc Bérard rejoint Snecma (groupe Safran) au postes d'Attaché au Directeur des Relations du travail puis de Directeur des Ressources Humaines. Il revient à l'UNEDIC en 2007 en tant que Directeur général, poste qu'il a occupé jusqu'à ce jour.
Issu de la fusion de Sagem et de Snecma, Safran est un groupe international de haute technologie leader dans les domaines de la propulsion aéronautique et spatiale, des équipements aéronautiques et de la défense sécurité. Le groupe emploie 54 000 personnes réparties dans plus de 30 pays. En 2007, il a réalisé 55% de son chiffre d'affaires en Europe, 26% en Amérique du Nord, 9% en Asie et 10% dans le reste du monde. L'actionnariat du groupe se répartissait, au 31 décembre 2008, entre le public (37%), l'Etat (30,2%), les salariés (21,7%), Areva (7,4%) et l'autocontrôle (4,3%).
Les forces de la valeur
- Safran dispose d'une solide base dans l'aéronautique et la défense au potentiel de développement substantiel. Safran est ainsi le troisième acteur de l'industrie européenne de l'aéronautique/défense (derrière EADS et BAE). - Avec la sortie de l'activité de communication, Safran confirme le recentrage sur son coeur de métier : la propulsion, l'aéronautique, la défense et la sécurité. - Le groupe vise à devenir un leader mondial dans les solutions d'identification basées sur la biométrie et dans la détection. Le marché de la sécurité est peu cyclique et dégage une croissance à deux chiffres. - Le groupe continue de bénéficier d'un effet mix entre les moteurs de première et seconde génération (soit environ 52% de la base installée) puisque 70% de ces moteurs ne sont pas encore passés en atelier de maintenance. - Le groupe présente une solidité financière qui repose sur un endettement limité et des cash flows récurrents élevés.
Les faiblesses de la valeur
- Le retard accumulé par le programme A400M est un handicap. Safran fait partie via Snecma du consortium européen chargé du développement du moteur de l'avion de transport militaire d'Airbus. - Safran est également dépendant du programme B787 de Boeing, sur lequel la visibilité reste faible. - Safran est une valeur très sensible au dollar puisqu'une variation de 10% de la parité aurait, toutes choses étant égales par ailleurs et hors couvertures, un impact de l'ordre de 315 millions d'euros au niveau du résultat d'exploitation.
Comment suivre la valeur
- Safran est sensible à l'évolution du secteur aéronautique civil et militaire. - Les négociations tarifaires avec les constructeurs, notamment Airbus et Boeing, sont à suivre. - La valeur est sensible à la baisse du dollar.
Aéronautique - Défense
Fitch considère que les groupes aéronautiques ne sont pas très généreux avec leurs actionnaires. Ainsi, EADS, qui disposait pourtant d'une trésorerie nette de 4 milliards d'euros à la fin du troisième trimestre, n'a pu en faire profiter ses actionnaires car il doit disposer d'un matelas de sécurité compte tenu des difficultés de l'aviation commerciale et des dépassements de coûts du programme A400M. Le cabinet d'étude PricewaterhouseCoopers estime que la valeur totale des fusions-acquisitions dans l'aéronautique et la défense sur le plan mondial, qui s'est établi à 10 milliards de dollars, a atteint, en 2009, son plus bas niveau depuis dix ans. Sur un marché particulièrement affecté par la crise économique mondiale, les spécialistes s'accordent à penser que l'Asie est un marché porteur. Selon Airbus, les compagnies aériennes de la région Asie-Pacifique devraient commander environ 8.000 appareils, représentant 1.200 milliards de dollars d'ici à 2028. La demande de la région va représenter un tiers de la demande mondiale durant cette période. La plupart des appareils commandés devraient être des gros-porteurs tels que l'A380.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 202.80 EUR | ||||||||
Date du cours | 02/05/2024 | ||||||||
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