(AOF) - Ulric de Varens a essuyé au premier semestre une perte nette (part du groupe) de 1,25 million d'euros, à comparer avec une perte de 660 000 euros un an plus tôt à la même époque. Le créateur de parfums a également enregistré un résultat opérationnel courant en perte de 990 000 euros, contre une perte de 530 000 euros au premier semestre 2011. " Les résultats semestriels enregistrent l'impact de la diminution de l'activité en Europe, zone de marché où le groupe réalise ses taux de marge brute les plus élevés ", a précisé Ulric de Varens. Le chiffre d'affaires a atteint 11,96 millions d'euros, en diminution de 12,6%. En France, l'activité enregistre les effets d'un contexte de consommation tendu et de la réduction du réseau de boutiques en propre. A l'International, l'activité hors-Europe ressort quasi-stable. En Europe, les ventes supportent essentiellement le changement de direction de la filiale allemande et la mise en faillite de la principale chaîne de drugstores locale. Le groupe revendique une situation bilancielle solide avec, au 30 juin 2012, des capitaux propres part du groupe de 18,50 millions d'euros et un endettement net de 800 000 euros (soit 4,3% des capitaux propres part du groupe). La trésorerie nette s'élève quant à elle à +1,28 million d'euros. Au sujet de ses perspectives, Ulric de Varens a indiqué aborder un second semestre mieux orienté. En France, le groupe devrait renouer avec la croissance sur la deuxième partie de l'exercice grâce notamment aux référencements de la marque auprès de nouvelles grandes surfaces qui seront contributifs au chiffre d'affaires à partir du quatrième trimestre 2012. La société prévoit par ailleurs de lancer à la fin de l'année une ligne de parfum " anti-crise " à petite taille et petits prix. Le groupe poursuivra parallèlement sa politique de fermeture des boutiques dont le périmètre sera réduit à une dizaine de points de vente à la fin de l'année. " L'effet de ces cessions sur les charges d'exploitation sera sensible à compter du quatrième trimestre 2012 ", a précisé le créateur de parfums.
Luxe et cosmétiques
Selon une étude menée par Boston Consulting Group (BCG), la Chine et certains autres pays émergents comme le Brésil acquièrent une place prépondérante sur le marché mondial du luxe. La Chine devrait représenter en 2015 le premier marché au monde pour les biens et services de luxe. BCG estime que, d'ici 2020, plus de 330 villes en Chine auront le même niveau de revenu disponible que Shanghaï en 2010. L'étude conclut également que, parmi les pays émergents, de grands acteurs du luxe devraient voir le jour dans les prochaines années. D'ailleurs Prada, dont la Chine représente le premier marché (22% des ventes) devant l'Italie (18%), mise beaucoup sur ce pays. Le groupe italien a réitéré son intention d'ouvrir 80 nouveaux magasins en moyenne par an en 2012 et 2013, dont la moitié dans des marchés à forte croissance, tels que la Chine. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 5.16 EUR | ||||||||
Date du cours | 05/07/2017 | ||||||||
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