Immobilier à Paris : une information capitale pour les acheteurs

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Le retour des transactions immobilières largement encouragé par le niveau plancher des taux d'intérêt fait grimper les prix des logements parisiens.

Une hausse des prix attendue de 6%

Les notaires Paris-Ile-de-France tablent sur une augmentation moyenne des prix de 6 %entre le 1^er janvier et le début de l'année 2017. Le prix moyen du mètre carré parisien pourrait alors flirter avec les 8 500 €/m². Les indicateurs avancés des notaires anticipent un plus haut historique effaçant le précédent atteint en août 2012 à 8 460 €/m².

Paris : le m² atteint 8 300 €

Sans attendre ce record, le mètre carré parisien a déjà connu une remarquable progression. Au troisième trimestre 2016, le prix des appartements dans la capitale a progressé de 3,6 % en un an et de 2,1 % sur trois mois et a atteint fin septembre 8 300 €/m² en moyenne.

Les notaires précisent que cette tension sur les prix immobiliers parisiens « se diffusent progressivement en tâche d'huile du cœur de la Capitale vers la Petite puis la Grande Couronne pour les appartements. »

Au 3^ème trimestre, le prix des appartements se sont accrus de 2,6% en Ile-de-France en un an, de 2,2% en Petite Couronne et de 1,1% en Grande Couronne.
Du côté des maisons, les prix ont augmenté de 1,2% en un an en Ile-de-France avec peu de différenciation entre la Petite Couronne (+0,9%) et la Grande Couronne (+1,3%).

Le niveau des taux d'intérêt

Malgré ce net rebond, le marché immobilier reste « fragile » préviennent les notaires. Du reste, « les questions de solvabilité et de capacité de l'offre à répondre à la demande vont rester prégnantes dans les prochains mois. » avancent les notaires.

Une ombre au tableau ?

« Le très bas niveau des taux d'intérêt conditionnera alors en très grande partie la capacité des acquéreurs à réaliser une opération immobilière. Les très récentes hausses de taux sur les marchés obligataires mondiaux laissent prévoir des perspectives un peu moins favorables pour les emprunteurs, même si les taux restent bas. » concluent un peu brutalement les notaires.

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