(AOF / Funds) - En période de tourmente financière, les obligations allemandes ont longtemps servi de valeur refuge, observe Dexia AM. Nous devons nous attendre à ce que cela change à l'avenir, prévient la société de gestion. Tout d'abord, les obligations d'Etat allemandes sont excessivement chères si l'on compare leur rendement aux perspectives d'inflation des années à venir. Les obligations allemandes entrent en effet clairement dans une phase de formation de bulle. Mais, élément encore plus important, il s'avère que dans l'hypothèse peu probable du scénario du pire - celui d'un éclatement de la zone euro - l'Allemagne serait confrontée à d'énormes pertes sur l'euro-système (BCE et Banques centrales des Etats de la zone euro). Il devient ainsi très discutable de continuer à considérer les obligations allemandes comme une bonne couverture contre le faible risque de disparition de l'euro, estime Dexia AM. Dans le contexte actuel, la société de gestion serait par conséquent plutôt encline à favoriser les obligations bancaires senior et garanties (à caractère défensif et bénéficiant d'une valorisation encore attractive), les titres d'entreprises non financières solides des Etats périphériques (comme Telefonica, Enel, ... diversifiées sur le plan géographique et/ou opérationnel) et les titres d'entreprises non-financières notées BBB (comme Veolia, Pemex, Vale, ...qui bénéficient d'une bonne qualité de crédit). AUT/MAF
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