(AOF) - Ciments Français a réalisé au premier semestre un résultat net consolidé de 75,2 millions d'euros, à comparer avec 232,2 millions d'euros, un an plus tôt. Le résultat brut d'exploitation courant du cimentier a reculé de 17,1% à 319,7 millions d'euros en raison principalement du ralentissement d'activité en Europe de l'Ouest (France/Belgique, Espagne et Grèce) et en Égypte et de l'augmentation des coûts variables, surtout au premier trimestre. Le chiffre d'affaires du semestre s'est élevé à 1,912 milliard d'euros, en baisse de 4,8 % (-6,5 % à périmètre et change comparables), recouvrant une baisse d'activité de 6,5% et un effet change favorable de 1,9 %. Compte tenu des résultats du premier semestre et des perspectives sur l'année pleine, le Conseil d'administration a décidé, comme pour 2011, l'attribution d'un acompte sur dividende de 1,50 euro par action. La mise en paiement interviendra le 3 août 2012 avec date de détachement au 31 juillet 2012. " L'évolution des résultats constatée au deuxième trimestre a confirmé, et dans certains cas renforcé, les craintes conjoncturelles qui nous avaient conduits fin avril à modérer les prévisions de tendance sur l'année pleine ", a expliqué le cimentier. Cependant, grâce aux actions en cours sur plusieurs axes de gestion, et à celles encore à l'étude, Ciments Français devrait pouvoir maintenir un résultat brut d'exploitation à hauteur de celui de 2011, soutenu par une bonne évolution des prix sur certains marchés au cours du second semestre.
Les points faibles de la valeur
- Le groupe est pénalisé par sa taille limitée à l'échelle nationale et par une moindre présence dans certains pays émergents par rapport à ses concurrents, alors que ces pays sont une priorité stratégique pour les cimentiers ; - Son implantation au Moyen Orient rend le groupe sensible aux troubles géopolitiques dans la région ; - Le faible flottant de Ciments Français limite l'attrait du titre auprès des investisseurs.
Comment suivre la valeur
- Italcementi est depuis fin décembre 2010 directement actionnaire de Ciments Français. Italcementi détient 82,29% du capital et 90,11% des droits de vote de Ciments Français. En juin 2009, Italcementi, entré au capital du groupe français en 1992 au moment où celui-ci était au bord du dépôt de bilan, et Ciments Français avaient abandonné leur projet de fusion qui aurait simplifié la structure du groupe italien et aurait donné naissance au cinquième cimentier mondial ; - Ciments Français souhaite se développer, à partir de sa position de leader en Egypte, au Proche-Orient. Le groupe souhaite également accroître sa présence en Inde, qui constitue un marché stratégique. - Les groupes de matériaux sont dépendants de l'activité de la construction, fortement cyclique. Ils dépendent donc de l'évolution du nombre des permis de construire et des mises en chantiers, elle-même influencée par la conjoncture économique, le niveau des taux d'intérêts (coût du crédit) ou encore le climat ; - Traditionnellement, l'activité du groupe est plus forte au second semestre, les six premiers mois de l'année étant généralement consacrés à la maintenance des activités ; - Les prix de l'énergie représentent 30 à 35 % des coûts de production du ciment.
Construction - Matériaux
La plupart des analystes financiers sont prudents sur le secteur et estiment que 2012 devrait être une année difficile. Si les volumes du marché mondial (hors Chine) devraient croître de 3,5%, les augmentations de prix sont jugées insuffisantes pour compenser la hausse des coûts de production. En revanche, malgré les difficultés anticipées de la construction en Europe du fait d'un climat économique morose, Fitch considère que les perspectives de crédit sont stables pour le secteur des matériaux de construction. Les entreprises bénéficient de bilans assainis, avec des niveaux de trésorerie élevés et un risque de refinancement limité. L'agence anticipe que cette année, les difficultés devraient être semblables à celles de 2011, avec une faible croissance de la demande et des marges en retrait. Les volumes ne devraient que faiblement croître sur les marchés matures. Ils pourraient même régresser dans certaines régions. La demande sera plus dynamique sur les marchés émergents, mais certains marchés (comme l'Inde) pâtiront de surcapacités et d'une hausse des coûts. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 80.50 EUR | ||||||||
Date du cours | 03/07/2014 | ||||||||
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