(AOF) - Havas a annoncé mardi l'acquisition de Formula, agence de communication intégrée et de marketing expérientiel, pour un montant qui n'a pas été précisé. Avec 100 collaborateurs dans ses bureaux de New York, Los Angeles et San Diego, la nouvelle entité, Havas Formula, sera une agence spécialisée en communication stratégique, relations publiques, expérientiel et marketing du marché latino, indique le groupe publicitaire français. Havas Formula complètera les compétences fondamentales du Groupe et travaillera aux cotés des autres agences du groupe comme Havas Impact, Havas Edge, Havas Luxe, Havas PR et le groupe Havas Latino, étoffant ainsi fortement l'offre de services du Groupe aux clients nord-américains. Grâce à cette acquisition Havas pourra également s'appuyer sur FORMULA STREET, la marque dédiée à l'activation, ainsi que sur sa division spécialisée dans le marché hispanique des relations publiques, FORMULATIN.
Les points forts de la valeur
- Sixième groupe publicitaire mondial, organisé en deux divisions, Havas Media pour le conseil et l'achat d'espace et Havas Worldwide pour la communication marketing intégrée, avec une présence mondiale équilibrée entre l'Europe (51 % de l'activité, dont 20 % pour la France et 12 % pour le Royaume-Uni), l'Amérique du nord (32 %), l'Amérique latine (9 %) et l'Asie-Pacifique-Afrique (8 %) ; - Organisation structurée entre Havas Media (agences médias) et Havas Creative (réseau Havas Worldwide, micro-réseau Arnold Worldwide et autres agences de communication) ; - Retour à la croissance des dépenses publicitaires mondiales en 2014 et retournement positif du marché américain; - Moindre taille du groupe par rapport à ses concurrents lui conférant agilité, flexibilité et dynamique entrepreneuriale ; - Mise en place de relais de croissance dans le numérique (26 % du chiffre d'affaires) ; - Excellente structure de bilan avec une ligne de crédit supérieure au Md.
Les points faibles de la valeur
- Un seul réseau de taille mondiale (Havas Worldwide) contre trois, voire quatre pour ses concurrents et une activité encore trop centrée sur l'Europe ; - Performances opérationnelles inférieures à celles de ses concurrents, notamment à Publicis ; - Peu de grands clients internationaux, 54 % de la marge provenant d'Europe, d'où une plus forte dépendance aux marchés locaux, les premiers touchés en cas de crise ; - Présence encore trop faible dans les pays émergents, notamment en Asie ; - Positionnement encore insuffisant dans le numérique..
Comment suivre la valeur
- Activité corrélée au marché mondial de la publicité, par nature très cyclique ; - Des concepts spécifiques à la publicité : le poste " revenus " plutôt que le poste " chiffre d'affaires ", le " net new business " (budget publicitaire annuel estimé des gains de budgets minoré des pertes de budgets estimées) ; - Retour à la croissance externe, avec des acquisitions à venir dans le digital et le data, limitées à 40-80 M par an ; - Souci des intérêts des actionnaires avec un système d'intéressement des cadres au cours de Bourse fondé sur les rachats d'actions, moins dilutifs que les stock-options et une réflexion sur des rachats d'actions dans le futur ; - Spéculations sur un retour de cash à l'actionnaire en 2015, sous forme de rachats de titres ou de dividende exceptionnel ; - Réalisation d'une hausse supérieure à 1 % du chiffre d'affaires 2014 et d'une amélioration de la rentabilité ; - Levée des incertitudes sur la stratégie à long terme du groupe Bolloré (37,05 % du capital), qui consolide depuis 2012 intégralement Havas dans ses comptes et dont le dirigeant Vincent Bolloré a passé la présidence à son fils Yannick.
Communication - Publicité
L'année 2014 a bien commencé pour les géants de la publicité. WPP, Omnicom et IPG (Interpublic Group) ont tous trois publié des résultats supérieurs aux attentes des analystes sur le premier trimestre, grâce à la bonne santé du marché américain et à la résistance de la zone euro. Les revenus du britannique WPP ont progressé de 1,5%, à 2,5 milliards de livres (4,25 milliards de dollars) sur la période. A taux de change constants, la progression a même été de 9,6%, car le chiffre d'affaires du leader mondial de la publicité a été pénalisé par la force de la livre face au dollar et aux grandes monnaies émergentes. De son côté, sur les trois premiers mois de l'année, son challenger Omnicom a engendré un chiffre d'affaires de 3,5 milliards de dollars, en hausse de 3% par rapport à 2013. Le résultat opérationnel ressort à 389,7 millions de dollars, contre 371,7 millions un an plus tôt. Enfin, IPG affiche un revenu de 1,64 milliard de dollars au premier trimestre, en hausse de 6,1%. Toutes ces bonnes performances ont été essentiellement réalisées grâce à des croissances organiques positives, ce qui est le gage d'un développement sain des leaders : +7% à périmètre constant pour WPP, +6,6% pour Interpublic et +4,3% pour Omnicom. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 9.25 EUR | ||||||||
Date du cours | 12/12/2017 | ||||||||
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