(AOF) - Air Liquide a réalisé au premier semestre un résultat net de 790 millions d'euros, en croissance de 5,3%, et un résultat opérationnel courant de 1,244 milliard d'euros, en augmentation de 4,4%. Commentant ces résultats, Benoît Potier, Président-Directeur Général du groupe Air Liquide, a déclaré : " Au premier semestre 2012, le niveau d'activité reflète la prudence de certains de nos clients à travers le monde, face à un environnement économique toujours marqué par la crise des dettes souveraines en Europe et par un nouveau tassement de la croissance mondiale ". La marge opérationnelle corrigée de l'effet de gaz naturel s'est établie à 16,6%, soutenue par des économies qui atteignent 126 millions d'euros au 1er semestre, et par la bonne tenue globale des prix dans un environnement toujours inflationniste. Le chiffre d'affaires a augmenté de 2,8% à données comparables à 7,533 milliards d'euros, dont 6,837 milliards d'euros, en progression de 2,4% à données comparables. " En croissance comparable, le dynamisme de la plupart des économies en développement (+10%), notamment l'Europe centrale et orientale, l'Amérique du Sud, l'Afrique et Moyen-Orient, compense le rythme plus faible de l'activité enregistrée dans les économies avancées (+1%) ", a précisé la société. Jugeant " satisfaisant " ce premier trimestre, le spécialiste des gaz industriels continue à viser une croissance de son résultat net en 2012 sauf dégradation majeure de la conjoncture.
- A quoi s'ajoute une gestion du capital dictée par la volonté de fidéliser les actionnaires. Air Liquide présente ainsi une régularité irréprochable du " Pay Out " (taux de distribution des dividendes) qui est invariablement de près de 50%. De plus, des opérations sur le capital à l'attention des actionnaires ont lieu régulièrement (attributions gratuites d'actions, prime de fidélité sur attribution d'actions gratuites, majoration du dividende de 10% pour les actionnaires ayant leurs titres au nominatif depuis 2 ans) ; - Le groupe met l'accent sur la santé, l'hydrogène et les économies émergentes. Ces trois domaines, ainsi que les opportunités dans l'environnement (énergie solaire...), continueront à être les piliers de la croissance future du groupe, dans un contexte de concurrence croissante des acteurs chinois et russes ; - Le géant gazier n'a pas pour habitude de décevoir les marchés. C'est l'une des valeurs favorites des petits porteurs.
Les points faibles de la valeur
- L'activité est fortement capitalistique ; - Le groupe doit s'adapter aux restrictions de dépenses de santé en Europe ; - Les zones émergentes ne représentent que 20% du CA. La concurrence est forte sur le marché chinois ; - En Bourse, la valeur se paye historiquement cher et avec une prime par rapport à ses pairs. C'est le prix à payer pour ses qualités défensives et sa position de leadership.
Comment suivre la valeur
- Malgré son caractère défensif, les performances d'Air Liquide sont sensibles à l'évolution du secteur de l'Automobile (qui influe sur l'activité Industriel marchand) et à celui de l'Electronique ; - Les résultats sont également influencés par l'évolution des cours du pétrole du fait de ses retombées sur le coût du transport ; - La politique de croissance externe est à suivre : elle doit constituer le relais de la croissance interne dans un contexte économique morose ; - L'actionnariat individuel d'Air Liquide est quatre fois supérieur à la moyenne des sociétés du CAC 40, et ses actionnaires figurent parmi les plus fidèles de la cote.
Produits de base - Chimie
Pour 2012, l'UIC table sur une croissance de 1,8% de la production en volume de l'industrie chimique française. Après deux années consécutives de solide redressement, la croissance du secteur devrait donc ralentir cette année. La croissance de la chimie européenne devrait être moindre, à 1,5%. Selon une étude du cabinet de conseil Roland Berger, d'ici à 2030, le secteur mondial de la chimie pourrait représenter 4 900 MdEUR, contre environ 2 000 MdEUR en 2010. Cette estimation tient compte d'une croissance modérée dans les marchés matures, et importante dans les émergents. Le poids des pays émergents dans le secteur devrait sensiblement se renforcer. Ainsi, l'Asie devrait représenter 57% du marché, contre 43% en 2010. Les chimistes du Moyen-Orient devraient poursuivre leurs investissements en Occident et en Asie pour élargir leurs débouchés. De plus, les partenariats avec des groupes émergents, tels que l'association entre l'Américain Dow Chemical et Saudi Aramco, devraient se développer. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 181.06 EUR | ||||||||
Date du cours | 02/05/2024 | ||||||||
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