(AOF) - Edenred a annoncé qu'il proposera un dividende annuel de 0,83 euro par action au cours de l'assemblée générale mixte du 13 mai prochain. Le spécialiste des titres prépayés de services aux entreprises précise que 50% de ce dividende sera versé en numéraire, et que la seconde moitié le sera en numéraire ou en actions ordinaires nouvelles Edenred, au choix de l'actionnaire. Le prix des actions nouvelles correspondra à 90% de la moyenne des cours d'ouverture des vingt dernières séances de Bourse précédant le jour de l'Assemblée générale, soit du 10 avril au 12 mai 2014, diminuée du montant net du dividende et arrondi au centime d'euro supérieur. Le détachement de ce dividende est prévu le 20 mai.
Les points forts de la valeur
- Leader mondial, devant Sodexo, des titres de services (tickets restaurant, chèques vacances, chèques cadeaux et autres " vouchers ") avec 10 % du marché ; - Positionnement sur un marché très porteur, avec des positions fortes en Amérique latine (la moitié des facturations et une croissance proche de 20 % au 1er semestre 2013), notamment au Brésil, premier marché mondial, en Colombie avec le rachat, en février, de Big Pass (20 % du marché local) ; - Deux catalyseurs de croissance : hausse du taux de pénétration, notamment dans les PME, et passage du ticket papier au numérique, avec un objectif de 75 % des émissions en numérique fin 2016, contre 56 % aujourd'hui ; - Forte expérience dans le numérique, segment à forte rentabilité sur plusieurs pays (85% du volume d'émission au Brésil, 100% au Royaume-Uni, 100% en Turquie...) ; - Valeur protectrice contre l'inflation via les placements financiers de la trésorerie et l'augmentation mécanique des valeurs faciales des tickets ; - En Europe, retour à une croissance proche de 6 %, notamment en France grâce aux chèques emploi service (Cesu) et prise de position de leader en Finlande avec l'acquisition de Nets Prepaid ; - Flux de trésorerie récurrents assurant une très bonne rémunération des actionnaires, avec un pay-out proche de 90 %.
Les points faibles de la valeur
- En Europe, sensibilité à la dégradation de l'emploi salarié en Europe (47 %, dont 17 % en France), à l'évolution de la législation fiscale et impact des titres " perdus/périmés " sur le résultat opérationnel ; - Rémunération de la trésorerie sur les titres affectée par la faiblesse des taux d'intérêt ; - Exposition au risque devises propres à certaines zones géographiques (Hongrie en 2012, Venezuela et Brésil en 2013), avec un impact de 7 % sur le volume d'émissions au 1er semestre 2013 ;
Comment suivre la valeur
- Programme " Inventer 2016 " : hausse du taux de pénétration des marchés existant de 2 à 5 %, création de nouvelles solutions (dématérialisation), extension de la couverture géographique et hausse de la valeur faciale des programmes ; - Poursuite de la croissance externe, avec 10 acquisitions de taille moyenne dans les émergents à l'étude en 2013 et l'ouverture de 3 à 5 pays supplémentaires d'ici 2016 ; - Croissance du secteur " Expense management " (gestion des frais de voyage et des flottes de véhicule) dont la part dans les volumes émis devra passer de 12 % environ en 2013 à 20 % en 2016; - Intégration des nombreuses partenariats récents -38,9 % dans Aqoba, acquisition du colombien Big Pass, joint-ventures avec le portugais Banco Espiritu Santo et l'américain SavingStar - et relance de Barclay Vouchers au Japon ; - Réalisation des objectifs 2013 de hausse entre 8 et 14 % du volume d'émissions et de 10 % de la capacité d'autofinancement ; - Valeur spéculative, les investisseurs s'interrogeant sur une sortie, après celle d'Eurazeo, du fonds Colony Capital (11,3 % des actions et 14,1 % des droits de vote).
Services aux entreprises
Les performances des grands acteurs du travail temporaire sont satisfaisantes grâce à leurs efforts de restructuration. Le suisse Adecco a affiché un bénéfice net en hausse de 12% sur le deuxième trimestre, à 126 millions d'euros en dépit d'un repli de 3% de son chiffre d'affaires, suite au contrôle renforcé de ses coûts. Le leader mondial a pourtant dû affronter une chute de 12% de son activité en France, son premier marché. De même, grâce à une compression de ses dépenses, son concurrent Randstad a affiché un bond de 73% de son bénéfice net, à 63,1 millions d'euros, alors que son chiffre d'affaires a baissé de 5%, à 4,09 milliards d'euros. L'américain Manpower Group a également affiché une nette hausse de son bénéfice, du fait d'un plan de restructuration. L'atonie du marché du travail temporaire en France est soulignée par le baromètre de Prism'emploi, organisme qui regroupe six cents entreprises du secteur. Selon cet indicateur, au premier semestre l'emploi intérimaire s'est replié de 12,8% par rapport à la même période de 2012. Le secteur compte 470.000 salariés en équivalent temps plein (ETP). FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 44.46 EUR | ||||||||
Date du cours | 30/04/2024 | ||||||||
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