(AOF) - Les Bourses européennes ont terminé la séance sur les chapeaux de roues dans le sillage de l'accélération de Wall Street. Dans un marché peu liquide, les investisseurs présents ont trouvé des raisons de se réjouir. Ils ont salué la hausse inattendue du climat des affaires en Allemagne en décembre et la réussite d'une émission obligataire de plus de 5,6 milliards d'euros en Espagne. Ils ont également apprécié les bons chiffres de l'immobilier aux Etats-Unis. Le CAC 40 a gagné 2,73% à, 3055,39 points tandis que l'Eurotop 100 a progressé de 1,76% à 2046,54 points. En repli de 1,67% à 8,81 euros, Deutsche Telekom enregistre l'une des plus fortes baisses du Dax 30 ce mardi. Les investisseurs sont déçus par l'échec essuyé par l'opérateur allemand aux Etats-Unis. Face à la multiplication des obstacles réglementaires, le géant européen des télécoms et AT&T ont renoncé à ce qui s'annonçait comme la plus grosse opération de l'année aux Etats-Unis. Pour 39 milliards de dollars, Deutsche Telekom avait signé en mars dernier la vente de sa filiale mobile américaine, T-Mobile USA, à AT&T. Pour autant, cette issue était largement attendue par les marchés. Interparfums a chuté de de 13,63% à 13,86 euros, les investisseurs s'inquiétant d'une éventuelle perte de la très rentable licence Burberry. Interparfums et le groupe de luxe britannique ont en effet annoncé ce mardi l'ouverture de discussions sur la création d'une nouvelle entité opérationnelle dédiée à l'activité parfums et cosmétiques. Un échec des discussions pourrait déboucher sur un rachat par Burberry de sa licence, qui pourraient priver Interparfums d'une partie importante de ses revenus. Dans un marché boursier atone, les investisseurs font feu de tout bois. Pour preuve, Arkema a bondi de 9,09% à 51,98 euros, soutenu par des rumeurs d'OPA. C'est Bloomberg qui a mis le feu aux poudres ce matin en publiant un article soulignant l'intérêt que pourrait susciter le premier groupe de chimie français auprès de ses concurrents et des fonds d'investissement. L'agence de presse rappelle, à juste titre, que la valeur du groupe s'est réduite après la cession de son pôle vinylique et que son titre se négocie, en termes de multiples, moins cher que ses concurrents.
L'indice Ifo mesurant le climat des affaires en Allemagne est ressorti à 107,2 en décembre après 106,6 en novembre et 106,4 en octobre. Les économistes interrogés par Reuters tablaient en moyenne sur un indice à 106,1. Les mises en chantier aux Etats-Unis ont atteint 685 000 unités au mois de novembre contre 627 000 en octobre. Les analystes tablaient sur un chiffre de 635 000. A 17h40, l'euro cote 1,3068 dollar.
Balance commerciale : elle mesure la différence en valeur entre les biens et services exportés par un pays et ceux importés. La balance commerciale est excédentaire si la valeur des exportations est supérieure aux importations et déficitaire dans le cas contraire. Les économistes s'intéressent aux évolutions des exportations et des importations en volume afin de déterminer l'impact du commerce extérieur sur la croissance. Si les exportations ont progressé plus rapidement que les importations, l'impact est positif. Il est négatif dans le cas opposé. IFO (indice) : L'institut de recherche et de prévisions économiques allemand IFO publie mensuellement les résultats d'un sondage auprès de plus de 7000 chefs d'entreprises et dirigeants de tous les secteurs, à l'exclusion de la finance. L'indice global est composé d'un volet sur la perception qu'ont les sondés du climat actuel des affaires, et d'un volet sur leurs anticipations à quelques mois. L'IFO détermine à partir de ces réponses le niveau de l'indice, sachant qu'un niveau supérieur à 100 signale qu'une majorité d'entreprises se montre plutôt optimiste, et un indice inférieur à 100 révèle une majorité pessimiste. Production industrielle : il s'agit d'un indice qui mesure les quantités produites dans les entreprises qui exercent leur activité dans des usines, des chantiers, des carrières et des mines. Les secteurs primaire (agriculture, pêche et sylviculture) et tertiaire (transports, commerces, services et administrations) ne sont pas pris en compte. En France, la production industrielle représente 20% du PIB. La production manufacturière correspond à la production industrielle, hors énergie, mais comprend les industries agroalimentaires. FTB/MAF/5
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