(AOF) - Groupe Duc a réalisé au premier semestre un chiffre d'affaires de 103,80 millions d'euros, en hausse 15,09%. Au deuxième trimestre, les ventes du producteur de volailles se sont élevées à 53,37 millions d'euros, en progression de 19,01%. Le groupe souligne que les conditions de marché au premier semestre ont continué d'être extrêmement difficiles pour la filière avicole française, qui pâtit à la fois de la hausse des coûts de l'alimentation (imputable à la flambée des prix des céréales) et de l'impact des produits d'importation qui sont en forte augmentation. A cela vient s'ajouter la baisse du pouvoir d'achat des consommateurs. "Les difficultés de répercussion de tous ces éléments sur les prix ont été et sont toujours réelles, tant pour le Groupe Duc que pour tous les acteurs de la filière, et devraient dégrader les marges sur la période", a averti le groupe. A propos de ses perspectives, Groupe Duc annonce que les très bonnes conditions météorologiques depuis le 5 juillet dernier devraient profiter aux ventes de la gamme " été " sur le 3ème trimestre mais ne permettront probablement pas de rattraper le déficit de volume constaté en début de saison (mai-juin). Par ailleurs, dans l'environnement très délicat du secteur de l'aviculture en France depuis le début de l'année, le producteur de volailles continue de rester très prudent et maintient sa politique de compétitivité, renforce sa stratégie de diversification vers des secteurs porteurs de la volaille.
Agroalimentaire
Le secteur est soumis à de nombreux défis. Suite au scandale lié à l'introduction de viande de cheval dans des produits cuisinés étiquetés comme contenant du boeuf, les ventes de plats préparés s'effondrent sur les derniers mois. Cette affaire a impliqué aussi bien Findus que Picard ou Nestlé. A ce facteur négatif s'ajoutent des tensions entre industriels de l'agroalimentaire et distributeurs. Ces derniers réclament aux fabricants des baisses de prix ce qui pénalise les marges des industriels, qui sont confrontés aux prix élevés des matières premières (blé, lait, porc...). Selon l'ANIA (Association nationale des industries alimentaires) 5000 emplois du secteur sont menacés en 2013. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 1.10 EUR | ||||||||
Date du cours | 12/04/2017 | ||||||||
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