(AOF) - Suite à l'annonce du 24 avril 2014, Unibail-Rodamco, ainsi que ses partenaires BESIX et CFE, ont signé jeudi un accord avec la Ville de Bruxelles, en tant que co-développeurs du projet NEO 1. Ce projet mixte comprend un ensemble de 112 000 mètres carrés dédié aux loisirs, au tourisme, à la restauration et au commerce, " Mall of Europe ", ainsi que 590 logements, deux crèches, 3 500 mètres carrés de bureaux et une maison de retraite. Les conditions de l'accord sont identiques à celles de l'annonce du 24 avril 2014. La société foncière franco-néerlandaise sera le développeur et le gestionnaire de " Mall of Europe ", pour un investissement de 550 millions d'euros. Son ouverture est prévue en 2021.
Les points forts de la valeur
- 1ère foncière européenne et numéro un européen de l'immobilier commercial, exerçant principalement en France (40 % des actifs en valeur), en Espagne, Scandinavie, Europe centrale, Autriche et Pays-Bas ; - Stratégie fondée sur 3 piliers : les grands centres commerciaux des capitales européennes (82 % des revenus), les bureaux à Paris-La Défense (12 %) et les grands centres de congrès-expositions en région parisienne (8 %); - Gestion d'actifs agressive (vente de la participation dans SFL, cession de 6 centres commerciaux en France, acquisitions dans l'allemand CentrO) et partenariats avec de grandes enseignes internationales, d'où une hausse régulière de la valeur du portefeuille, de 33,6 Mds à fin juin 2014 ; - Pipeline le plus important du secteur avec 7,3 Mds de projets en développement ; - Refus probable du groupe de se porter acheteur de la foncière de bureaux SFL ; - Meilleur profil financier du secteur, avec une stratégie de remboursement anticipé des obligations, et notation " investment grade " (A) de la dette ; - Hausse régulière du dividende et rendement élevé.
Les points faibles de la valeur
- Croissance appelée à freiner en raison des cessions d'actifs, estimées à 2,5 à 3 Mds à moyen terme ; - Déclin des loyers de bureaux ; - Rentabilité des centres commerciaux qui risque d'être difficile à maintenir sur le long terme face à la concurrence croissante des ventes par Internet et aux difficultés économiques des Européens ; - Perspectives bénéficiaires moins élevées qu'auparavant malgré la reprise en Espagne ; - Secteur sensible au marché de la dette et donc des taux d'intérêt. - Valeur proche de ses plus hauts historiques.
Comment suivre la valeur
- Forte corrélation boursière avec le niveau des taux d'intérêt, le climat des affaires et l'environnement réglementaire ; - Evolution de l'actif net réévalué ou ANR (143,3 au 30/6/2014), donnée-clé du secteur foncier en Bourse, à comparer au cours de Bourse ; - Evolution du taux de vacance des immeubles, indicateur du marché immobilier, de la vitesse de commercialisation des logements et des stocks; - Effet décalé de plusieurs trimestres des reprises des commandes dans les comptes (modèle de Vente en l'Etat Futur d'Achèvement- VEFA -) ; - Risque politique, le régime fiscal " SIIC " de la société étant amené à évoluer dans les prochains mois, probablement vers une distribution obligatoire de 85 % à 95 % au lieu de 85 % des loyers et de 60 %, contre 50 % des plus-values de cessions d'actifs ; - Accueil réservé par les consommateurs aux futurs grands centres commerciaux : Taby centrum (2ème semestre 2014) et Mall of Scandinavia (2ème semestre 2015) en Suède ; - Réalisation de l'objectif 2013 de croissance de 5,5 % du bénéfice courant par action ; - Société également cotée à Amsterdam et donc non éligible au SRD ; - Valeur opéable, aucun actionnaire ne détenant plus de 10 % du capital.
Immobilier
La situation est difficile pour les promoteurs français. L'an passé ils ont commercialisé seulement 74.000 logements neufs, contre 115.000 en 2010. La situation ne s'est pas améliorée début 2014. A 17.339 logements, leurs ventes au premier trimestre ont atteint un point bas historique, et la situation a perduré au second trimestre. Pourtant aucune défaillance spectaculaire n'est survenue, comme cela a été le cas en Espagne par exemple, où le deuxième promoteur du pays, Reyal Urbis a dû déposer le bilan début 2013. En France la situation est différente. Prudentes, les banques n'accordent des prêts aux professionnels que s'ils ont déjà 40% à 50% des logements réservés dans le programme immobilier à construire, ce qui limite le risque de logements livrés et non vendus. Les grands promoteurs, qui représentent environ 40% du marché, reprennent des programmes lancés par de plus petits acteurs n'ayant pas pu mener leur opération à bien. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 189.65 EUR | ||||||||
Date du cours | 01/06/2018 | ||||||||
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