(AOF / Funds) - L'OCDE, comme les autres économistes publics et privés, souligne les risques liés à la discussion budgétaire aux Etats-Unis et aux suites de la crise souveraine dans la zone euro, souligne BNP Paribas IP. Il s'agit de risques de nature politique et, par essence, difficiles à intégrer à un scénario économique. S'il est raisonnable de penser que les parlementaires américains s'entendront pour éviter un resserrement brutal de la politique budgétaire au 1er janvier 2013, il paraît délicat, avant l'accord, de chiffrer l'ampleur des mesures qui seront prises souligne l'analyste. Il s'agit de risques de nature politique et, par essence, difficiles à intégrer à un scénario économique. S'il est raisonnable de penser que les parlementaires américains s'entendront pour éviter un resserrement brutal de la politique budgétaire au 1er janvier 2013, il paraît délicat, avant l'accord, de chiffrer l'ampleur des mesures qui seront prises souligne l'analyste. Dans la zone euro, les autorités publiques, sous l'impulsion de la BCE " prête à tout pour sauver l'euro ", semblent parvenues à éteindre le feu, mais il faut à présent déblayer puis reconstruire la maison. Les discussions, semble-t-il houleuses, qui ont débouché fin novembre sur un réaménagement de la dette grecque, s'inscrivent dans cette démarche. Pour autant, les aspects politiques sont loin d'être réglés. En premier lieu, le gouvernement espagnol n'a toujours pas officiellement demandé l'aide des institutions européennes, même si la BCE a assuré que les conditionnalités sont là pour aider les pays concernés. On peut comprendre les réticences d'un gouvernement à accepter un contrôle extérieur, même " bienveillant ". Par ailleurs, 2013 est une année électorale en Italie (printemps) et en Allemagne (automne). Le gouvernement de techniciens de Mario Monti a jusqu'à présent bénéficié d'un indéniable soutien des différents partis présents à l'Assemblée, mais qui peut dire comment vont s'orienter les débats alors que chaque camp organise des primaires en vue de désigner son candidat ? A propos de l'Allemagne, l'analyse dominante est qu'Angela Merkel ne " veut pas de vagues " en lien avec la crise européenne jusqu'au scrutin. C'est possible mais les élections sont encore loin. On pourrait continuer à l'envi sans parvenir à apporter une conclusion claire pour le lecteur, conclu BNP Paribas IP. AUT/MAF
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