(AOF) - Les Bourses européennes ont creusé leurs pertes, affectées par la crainte d'un durcissement de la politique de la Fed. La banque centrale a indiqué qu'elle pourrait ralentir le rythme de ses achats d'actifs, voire les interrompre, avant que les objectifs fixés en matière d'emploi ne soient atteints. En Europe, les mauvais chiffres de l'activité économique pour le mois de février ont réduit les espoirs des investisseurs d'une possible sortie de la récession en début d'année. A la clôture, le CAC 40 a dévissé de 2,29% à 3624,80 points et le Footsie Eurotop 100 a abandonné 1,45% 2351,07 points. Après une ouverture en hausse, Allianz (-2,64% à 101,55 euros) a cédé du terrain à la Bourse de Francfort dans un marché déprimé. Le Dax a perdu pour sa part 1,81%. Le numéro un de l'assurance en Europe a résisté en Bourse après avoir dévoilé des résultats supérieurs aux attentes au quatrième trimestre. Le résultat net a atteint 1,3 milliard sur les trois derniers mois de l'année contre un consensus de 1,2 milliard et 560 milliards en 2011. Sur 2012, le résultat net a presque doublé à 5,49 milliards d'euros, du fait de dépréciations sur son portefeuille de dette grecque en 2011. A Paris, Schneider Electric a figuré parmi les rares hausses du CAC 40, en hausse de 2,31% à 56,67 euros. Le spécialiste mondial de la gestion de l'énergie a suscité l'intérêt des investisseurs après la publication d'une croissance à deux chiffres du bénéfice par action (BPA) et d'un niveau de cash flow libre record. Le BPA ajusté a crû de 11% en 12 mois à 3,73 euros et le résultat net part du groupe a atteint 1,84 milliard d'euros, en hausse de 3%. En hausse de 3,44% à 41,835 euros, Vallourec a signé l'une des plus fortes progressions du CAC 40, soutenu par une publication légèrement meilleure que prévu en 2012 et le discours optimiste de la direction sur l'exercice en cours. Le fabricant de tubes sans soudure en acier a publié un résultat net réduit de moitié à 217 millions d'euros en 2012 contre 402 millions en 2011 mais supérieur au consensus logé à 211 millions. Le résultat d'exploitation a chuté d'un tiers environ à 474 millions, tandis que le résultat brut d'exploitation a baissé de 16% à 786 millions. Ce dernier dépasse néanmoins le consensus (768 millions).
Le rythme de contraction de l'activité dans le secteur privé de la zone euro s'est dégradé en février, selon les estimations initiales du bureau d'étude Markit. L'indice des directeurs d'achat (PMI) composite - mesurant l'activité combinée du secteur des services et de l'industrie manufacturière - a atteint 47,3 en février après 48,6 en janvier. Le consensus Reuters était plus optimiste à 48,9. Cet indice pour les services a touché un plus bas de 3 mois à 45,7, contre 48,6 en janvier, en-dessous du seuil de 50, qui signale une contraction de l'activité. Le consensus attendait 49. Aux Etats-Unis, Les prix à la consommation aux Etats-Unis ont crû de 1,6% au mois de janvier sur un an. En revanche, ils sont restés inchangés par rapport à décembre tandis que le consensus anticipait une hausse de +0,1%. Hors aliments et énergie, ils sont en hausse de 0,3% contre un consensus de +0,2%. Les inscriptions hebdomadaires au chômage sont ressorties à 362 000 la semaine dernière aux Etats-Unis, contre 342 000 en chiffre révisé pour la semaine précédente, selon les chiffres du département du Travail américain. Les économistes attendaient en moyenne 355 000 inscriptions supplémentaires. Le rythme de croissance de l'activité manufacturière américaine a ralenti au mois de février. Selon les données publiées par Markit, la version préliminaire de l'indice des PMI a atteint 55,2 contre 55,8 le mois dernier et 55,5 pour le consensus. Le seuil des 50 sépare la croissance de la contraction de l'activité. Les ventes de logements anciens se sont établies à 4,92 millions en rythme annualisé pour le mois de janvier contre un consensus et un chiffre de décembre de 4,9 millions. L'indice des indicateurs avancés est en hausse de 0,2% au mois de janvier aux Etats-Unis contre un consensus de +0,3% et après une progression de 0,5% en décembre. L'activité dans le secteur manufacturier dans la région de Philadelphie s'est nettement dégradée au mois de février après le fort recul enregistré au mois de janvier. L'indice Philly Fed qui la caractérise est ressorti à -12,5 après -5,8 en janvier et un consensus de +1,0. Vers 17h40, l'euro cote 1,3208 face au dollar.
Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC). D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation "core". La Fed privilégie l'indice PCE "core" qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an. Indice ZEW : L'indice ZEW, qui porte le nom du centre allemand pour la recherche sur l'économie européenne, mesure les anticipations des analystes et des investisseurs institutionnels quant à l'évolution de l'économie allemande. C'est un indicateur avancé de la confiance des investisseurs européens. Indice de la Fed de l'Etat de New York (New York Empire State Index) : cet indicateur de faible importance pour les marchés est établi sur la base d'une enquête réalisée auprès d'une centaine de cadres dirigeants du secteur manufacturier de la région de New York. Ils sont interrogés sur leur situation actuelle et sur leurs perspectives à six mois. FTB/MAF/5
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