(AOF) - UBS a dévoilé ses résultats meilleurs que prévu au quatrième trimestre. Sur cette période, la banque suisse a réalisé un bénéfice net de 917 millions de francs suisses (750 millions d'euros), contre une perte de 1,9 milliard de francs suisses un an plus tôt. Ses comptes avaient à l'époque été pénalisés par les amendes payées pour mettre fin aux enquêtes sur la manipulation du Libor. Les analystes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne un bénéfice net de 354 millions de francs suisses. Les résultats d'UBS ont cependant bénéficié d'un crédit d'impôts de 470 millions de francs suisses. Son résultat opérationnel avant impôts est, lui, ressorti à 449 millions de francs suisses, dépassant là encore les attentes du marché, qui tablait sur 392 millions de francs suisses. UBS avait essuyé une perte de 1,837 milliard de francs suisses au quatrième trimestre 2012. L'établissement a notamment bénéficié de la bonne performance de son activité de banque d'investissement, qui a enregistré un bénéfice opérationnel avant impôts de 297 millions de francs suisses, contre une perte de 243 millions un an auparavant. Au niveau de son activité de gestion de fortune, la collecte a atteint 4,9 milliards de dollars en Amérique du Nord. UBS distingue son activité de gestion de fortune dans cette zone géographique et celle dans le reste du monde, où elle a collecté 5,8 milliards de francs suisses. Au sujet de la surcharge temporaire sur ses actifs pondérés en fonction du risque opérationnel que le régulateur financier suisse (Finma) lui a imposé en octobre pour être en mesure de faire face aux risques juridiques et réglementaires à venir, UBS a indiqué quelle serait finalement moindre qu'initialement prévu. Elle devrait se traduire par une hausse des actifs pondérés de 22,5 milliards de francs suisses, soit 5 milliards de moins qu'anticipé. Concernant la solidité financière, le ratio de fonds propres durs selon une application intégrale de Bâle III a progressé de 300 points de base en 2013 pour atteindre 12,8%. Il s'agit d'une bonne nouvelle pour les investisseurs car la banque helvète s'est engagée à reverser au moins 50% de ses bénéfices une fois atteint le niveau de 13%. Au titre de 2013, UBS a décidé de relever son bénéfice par action de 67% à 0,25 franc suisse.
Finance - Banques
Les grandes banques françaises sont entrées dans l'ère de l'après-crise financière. Après avoir assaini leurs bilans et renforcé leurs structures financières, tous les établissements mettent au point désormais leurs stratégies pour les trois prochaines années. La prudence est de mise en tenant compte de la faible croissance en Europe et du nouveau contexte réglementaire. La priorité est toujours la réduction des coûts. Par exemple, dans le cadre de son plan à moyen terme 2014-2016, BNP Paribas a deux nouveaux objectifs : accélérer son développement dans la gestion d'actifs et renforcer ses positions en Allemagne. Pour les groupes mutualistes Crédit Agricole et BPCE, davantage tournés vers la France l'accent sera mis sur la banque de proximité, l'évolution des modes de distribution étant au coeur de leur stratégie. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 19.85 CHF | ||||||||
Date du cours | 27/08/2015 | ||||||||
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