(AOF) - Belvédère a publié vendredi après la clôture de la Bourse de Paris un chiffre d'affaires en très légère hausse de 0,1% au titre de son quatrième trimestre d'exercice clos le 31 décembre, à 247,5 millions d'euros. A taux de change constants, la croissance des ventes du groupe de spiritueux s'est élevé à 1,3% sur la période. Il s'agit de la seule croissance trimestrielle positive du chiffre d'affaires de Belvédère au cours de l'année 2013. Sur l'ensemble de l'année, les ventes du groupe abandonnent ainsi 3,9% (-3% hors effets de change) à 860,4 millions d'euros. Belvédère a indiqué que ses ventes avaient reculé de 5,8% en Pologne en 2013, marché qui constitue 58,7% du chiffre d'affaires total. Le groupe invoque un repli du marché de la vodka dans le pays. En France en revanche, où 29,4% des ventes annuelles ont été enregistrées, celles-ci ont progressé de 1,1% sur l'année malgré une contraction du marché des spiritueux. En Lituanie (5,9% du chiffre d'affaires), le groupe a confirmé son redressement avec des ventes en progression de 12,2%. Enfin, aux Etats-Unis et au Danemark, qui représentent respectivement 2,8% et 0,6% du chiffre d'affaires annuel, les ventes ont reculé de 15,1% et 47,8%. En termes de perspectives, Christophe Trylinski, Président Directeur Général de Belvédère, a déclaré : " Notre Groupe a réalisé en 2013 son objectif de restructuration de sa dette et entend bien devenir dès 2014 une référence sur le segment des vins et spiritueux en maintenant un haut niveau d'innovation".
Agroalimentaire
Le secteur est soumis à de nombreux défis. Suite au scandale lié à l'introduction de viande de cheval dans des produits cuisinés étiquetés comme contenant du boeuf, les ventes de plats préparés s'effondrent sur les derniers mois. Cette affaire a impliqué aussi bien Findus que Picard ou Nestlé. A ce facteur négatif s'ajoutent des tensions entre industriels de l'agroalimentaire et distributeurs. Ces derniers réclament aux fabricants des baisses de prix ce qui pénalise les marges des industriels, qui sont confrontés aux prix élevés des matières premières (blé, lait, porc...). Selon l'ANIA (Association nationale des industries alimentaires) 5000 emplois du secteur sont menacés en 2013. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 3.07 EUR | ||||||||
Date du cours | 30/04/2024 | ||||||||
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