(AOF) - Honeywell International a publié des perspectives 2015 conservatrices. Le fabricant de cockpits d'avions et d'autres équipements électroniques vise un bénéfice par action compris entre 5,95 et 6,15 dollars pour des ventes situées entre 40,5 et 41,1 milliards de dollars, en hausse de 1% et 2%. La croissance organique est attendue à 4%. Le consensus Thomson Reuters s'élève à 6,11 dollars et 41,92 milliards de dollars. Il a par ailleurs réduit sa prévision de chiffre d'affaires pour le quatrième trimestre de 10,3 à 10,4 milliards de dollars à 10,1/10,2 milliards de dollars. Honeywell International cible en revanche toujours un bénéfice par action de 1,37 à 1,42 dollar. Le PDG, Dave Cote, a souligné pour sa part que les prévisions 2015 étaient dans la lignée de ses objectifs 2018 dévoilés en mars. Le conglomérat industriel américain compte en effet réaliser à cet horizon un chiffre d'affaires de plus de 50 milliards de dollars, soutenu à la fois par de la croissance interne et externe. Il prévoit par ailleurs une croissance des bénéfices à deux chiffres durant les cinq prochaines années.
Transport aérien
L'IATA estime que le secteur devrait afficher des bénéfices en hausse cette année, tout en soulignant les facteurs de risque (en particulier les conflits en cours et la nouvelle épidémie d'Ebola). Le secteur aérien européen, l'un des moins rentables au monde, doit se transformer et s'engager, selon les analystes de la Coface, dans une nouvelle phase de concentration. Pour le moment, les acteurs traditionnels cherchent à se renforcer dans le low-cost, à l'image d'Air France-KLM avec Transavia. Depuis 2012, en Europe, pour les courts et moyens courriers la part de marché du low-cost a dépassé celle des transporteurs traditionnels. Les compagnies à bas coûts se développent, elles, depuis quelques années sur le marché du voyage d'affaires. La compagnie irlandaise Ryanair a récemment franchi le pas tandis qu'EasyJet affirme séduire de plus en plus de clients d'affaires.
Biens d'équipement
Le Gimélec, syndicat professionnel des industriels de l'équipement électrique, et le Symop, syndicat des machines et technologies de production, appellent à la transformation numérique de l'appareil productif français, pour enrayer le sous-investissement industriel. Les technologies de l'usine connectée ou 4.0 sont déjà bien présentes chez certains professionnels comme ABB, Bosch, Schneider, ou Siemens, avec une offre d'automatismes et de robots visant à accroître la productivité et la flexibilité de l'industrie. Les deux syndicats préconisent une relance des investissements dans l'appareil productif d'au moins 5 milliards d'euros par an, pendant cinq à sept années, et recommandent également une meilleure structuration de l'offre d'outils de production pour faire émerger une véritable filière. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 193.77 USD | ||||||||
Date du cours | 29/04/2024 | ||||||||
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