(AOF) - Les marchés européens sont repartis à la baisse en raison d'un début de saison de publication des résultats trimestriels décevant. Après les avertissements d'hier dans le secteur technologique (AMD et Applied Materials), c'est aujourd'hui au tour du secteur du luxe d'inquiéter les investisseurs. Le Britannique Burberry a annoncé une croissance décevante, plombant PPR et LVMH. En revanche, les banques ont progressé car elles ont atteint le niveau requis de capitaux en avance. Le CAC 40 a perdu 0,57% à 3157,25 points et le FTSE Eurotop 100 a grappillé 0,06% à 2154,51 points. Le secteur du luxe semble enfin affecté par le ralentissement mondial. Guère impacté depuis deux ans par la crise de la dette souveraine européenne, Burberry a annoncé ce matin un léger fléchissement de la croissance de ses ventes trimestrielles en raison notamment d'un tassement des marchés émergents, la Chine en tête. Résultat, le titre a décroché de 7,87% à 1 183 pence à Londres, entraînant d'autres valeurs du secteur dans son sillage. A Paris, le numéro un mondial LVMH a reculé de 3,15% et son rival PPR a abandonné 3,48%. A Paris, les valeurs du BTP ont reculé après les propos du ministre délégué au Budget Jérôme Cahuzac évoquant une possible suspension de nouveaux projets de liaisons ferroviaires à grande vitesse. Le gouvernement contribuerait ainsi aux économies nécessaires pour restaurer l'équilibre des finances publiques. Bouygues ( -0,49% à 20,18 euros), Vinci (-2,58% à 35,295 euros) et Eiffage (-4,17% à 23,665 euros) ont réagi mal à cette déclaration chacun s'étant vu confié au moins une fois la construction et l'exploitation d'une ligne ferroviaire à grande vitesse. Les mauvaises nouvelles se succèdent sans répit dans le secteur automobile français. Moins d'une semaine après la publication des résultats commerciaux semestriels très dégradés de Peugeot, c'est au tour de Renault (-1,18% à 32,25 euros) de dévoiler des performances médiocres. L'ancienne régie a distribué 1,3 million de véhicules, en baisse de 3,3 % par rapport au premier semestre 2011. C'est toutefois mieux que PSA, qui a dévoilé, le 6 juillet, une chute de ses ventes mondiales de 13%, avec 1,6 million de véhicules, contre 1,8 million un an plus tôt.
En Allemagne, l'inflation a été confirmée ce matin à -0,1% en juin et à +1,7% sur un an. En mai, les prix de détail avaient baissé de 0,2% sur un mois et augmenté de 1,9% sur un an. En données harmonisées, l'inflation a été également confirmée en juin, à -0,2% et +2% respectivement. La France a enregistré un déficit de balance des paiements de 4,1 milliards d'euros en mai après 4,4 milliards en avril. Les stocks des grossistes ont affiché une progression de 0,3% pour le mois de mai aux Etats-Unis, selon le Département du Commerce. Ils sont ressortis en ligne avec les attentes des économistes et inférieurs au mois d'avril à +0,5% (chiffre révisé de +0,6%). Les ventes des grossistes ont, quant à elles, reculé de 0,8% par rapport à avril. Le déficit commercial américain est ressorti à 48,68 milliards de dollars en mai après 50,6 milliards en avril (chiffre révisé de 50,1 milliards). Les économistes visaient 48,5 milliards de dollars. Le compte-rendu de la réunion de politique monétaire de la Fed sera connu vers 20h. A 17h30, l'euro cote 1,2238 face au dollar.
Balance commerciale : elle mesure la différence en valeur entre les biens et services exportés par un pays et ceux importés. La balance commerciale est excédentaire si la valeur des exportations est supérieure aux importations et déficitaire dans le cas contraire. Les économistes s'intéressent aux évolutions des exportations et des importations en volume afin de déterminer l'impact du commerce extérieur sur la croissance. Si les exportations ont progressé plus rapidement que les importations, l'impact est positif. Il est négatif dans le cas opposé. FTB/MAF/5
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
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