(AOF) - Les marchés actions ont affiché un bilan hebdomadaire positif malgré la prolongation de la crise de la dette souveraine. Vendredi, l'indice CAC 40 a clôturé en hausse de 0,09% à 3750,55 points, progressant de 0,59% en cinq séances. Vers 17h30, l'indice Dow Jones s'apprêtait à finir la semaine sur un gain hebdomadaire de plus de 2%. Cette semaine avait pourtant très mal débuté avec des chutes de plus de 2% pour les principaux indices européens en raison des craintes de contagion de la crise irlandaise au Portugal, mais plus grave encore en raison de la taille de son économie, à l'Espagne. Le week-end dernier, les responsables politiques n'ont pas réussi à rassurer les investisseurs avec leur plan de sauvetage de l'Irlande. Les indices ont finalement rebondi grâce à la BCE. Son président Jean-Claude Trichet a semé le doute chez les spéculateurs en se contentant d'indiquer que le programme de rachat d'obligations souveraines se poursuivait sans donner d'indication sur son montant. Comme le fait remarquer Aurel, vouloir parier contre la BCE alors qu'elle n'a pas de limite dans sa capacité d'intervention est difficile... Les investisseurs sauront mardi si la Banque centrale a augmenté ses achats d'obligations quand elle rendra publiques ses transactions. Mais pour Exane, la crise actuelle ne trouvera sa solution que par la mise en place d'outils de cohésion politique et économique crédibles et pérennes. Vendredi, les places boursières ont fait preuve d'hésitation après la publication de chiffres de l'emploi décevants aux Etats-Unis. Seulement 39 000 emplois ont été créés le mois dernier contre 140 000 attendus par le marché. De plus, le taux de chômage a progressé de 9,6% à 9,8% entre octobre et novembre alors qu'une stabilité était attendue. La contre-performance de la semaine au sein de l'indice CAC 40 a été le fait de Carrefour. Le deuxième distributeur mondial a cédé 9,1%, pénalisé par un avertissement sur ses résultats et par des charges exceptionnelles plus lourdes que prévu au Brésil en raison de pratiques litigieuses. Les banques, fortement pénalisées en début de semaine, ont affiché de légers gains hebdomadaires pour les plus mal loties. Parmi les valeurs bancaires du CAC 40, BNP Paribas a gagné 0,22% et Crédit Agricole 1,19%. (C.J) FTB/MAF/500
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