(AOF) - L'Oréal annonce aujourd'hui la finalisation de l'acquisition de Pacific Bioscience Laboratories Inc., leader du marché des appareils et technologies soniques appliqués aux soins de la peau. Les deux sociétés avaient signé début novembre un accord permettant à L'Oréal USA d'acquérir Pacific Bioscience Laboratories. Les actionnaires de Pacific Bioscience Laboratories ont ratifié l'accord. Cette acquisition donne à L'Oréal accès à des technologies brevetées appliquées aux soins de la peau et lui permet d'acquérir une position stratégique sur ce marché qui connaît un rapide essor. " Depuis une dizaine d'années, nous développons avec succès la gamme de produits Clarisonic pour les consommateurs comme pour les professionnels, et nous n'en sommes finalement qu'au début, ce qui est très prometteur ", a déclaré David Giuliani, CEO et co-fondateur de Pacific Bioscience Laboratories. " Grâce aux puissantes capacités de marketing, de distribution et de recherche de L'Oréal, Clarisonic pourra se déployer à l'échelle mondiale et réaliser son ambition : permettre aux consommateurs de changer le futur de leur peau ". Les produits Clarisonic sont commercialisés principalement aux États-Unis tout en étant également présents au Royaume-Uni, en Australie, au Mexique, au Canada et en Extrême-Orient. Ils sont distribués par les dermatologues, les chirurgiens esthétiques, les spas, le commerce de prestige, l'e-commerce, le télé-achat et le site Internet, clarisonic.com. En 2010, Clarisonic[-87]© a réalisé un chiffre d'affaires de 105 millions de dollars.
Les points forts de la valeur
- L'Oréal est le leader mondial des cosmétiques avec 23 marques mondiales complémentaires, une distribution dans 130 pays et une activité bien répartie entre les produits grands publics, de luxe, professionnels et " cosmétique active " ; - Le groupe a su adapter son modèle économique, notamment en créant de nouvelles gammes de produits à des prix attractifs ; - L'Oréal maintient des investissements élevés en R&D; - La marge opérationnelle a retrouvé ses niveaux record. La rentabilité du pôle Luxe s'est notamment bien redressée ; - Déjà très sensiblement implanté dans les nouveaux marchés (35% du chiffre d'affaires en 2010), L'Oréal y dispose encore d'un potentiel de développement très significatif. Près de 80% de la croissance du groupe attendue dans les prochaines années devrait provenir de ces marchés qui représentent déjà 50% du marché cosmétique mondial ; - L'Oréal veut notamment se positionner en tant que leader sur le marché chinois en plein essor. Il est actuellement numéro 2 derrière Procter & Gamble ; - La plupart des nouveaux marchés dans lesquels L'Oréal est implanté ont dépassé la taille critique, vecteur essentiel pour améliorer la rentabilité ; - La bonne structure financière du groupe lui assure la flexibilité suffisante.
Les points faibles de la valeur
- La valeur offre un faible rendement et se paie chère avec un PER 2011 de près de 20. Les points d'entrée sont rares pour se positionner sur le leader mondial des cosmétiques ; - L'intérêt spéculatif de la valeur est, pour l'instant, réduit par le fait que Nestlé, l'un des deux principaux actionnaires du groupe, ne peut pas augmenter sa participation et prendre le contrôle du groupe du vivant de Liliane Bettencourt. Le groupe suisse a aussi jusqu'en 2014 pour préciser sa volonté ou non de rester au capital de L'Oréal.
Comment suivre la valeur
- Les performances du groupe sont sensibles à la consommation des ménages, elle-même liée à leur moral ; - Ses résultats sont fortement dépendants de l'évolution du cours du dollar par rapport à l'euro mais également du réal brésilien, du peso mexicain et du yuan chinois. Le groupe réalise plus de 30% de ses ventes en dollar et devises assimilées ; - A suivre d'éventuelles opérations de croissance externe pour consolider sa présence dans les pays émergents.
Luxe et cosmétiques
Pour pouvoir peser davantage dans les décisions au niveau européen, les acteurs du luxe ont choisi d'ouvrir les frontières et de recruter de nouveaux participants au sein de leurs instances représentatives. Ainsi, le Comité Colbert, qui représente non seulement les grands groupes français comme LVMH, mais aussi un grand nombre de PME, s'est ouvert à des entreprises européennes : deux maisons de luxe allemandes, une hongroise et une tchèque. Le Comité Colbert a également invité d'autres instances européennes à le rejoindre au sein de l'alliance Eccia, "European, Cultural and Creative Industries Alliance". Ces décisions interviennent alors que des menaces pèsent sur l'avenir de la distribution sélective. Les maisons de luxe souhaitent une harmonisation des règles juridiques et fiscales sur le commerce en ligne. Elles aimeraient également davantage de réciprocité commerciale avec certains pays, comme l'Inde ou le Brésil, où des barrières douanières parfois très élevées existent. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 436.70 EUR | ||||||||
Date du cours | 02/05/2024 | ||||||||
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