(AOF) - Capgemini a signé un contrat de cinq ans avec Centrica portant sur la gestion et le support des services SAP au Royaume-Uni, en Norvège, aux Pays-Bas et en Amérique du Nord. Il permettra à Centrica de mettre en oeuvre son plan de développement à l'international et notamment dans la zone de la Mer du Nord. Capgemini transformera et simplifiera les services SAP de Centrica et fournira des services d'assistance informatique à l'échelle mondiale. Ce contrat couvre la gestion des applications et de l'infrastructure SAP, mais n'inclut pas le service client SAP et la facturation de British Gas, la filiale gaz de Centrica. Capgemini a été choisi suite à un appel d'offres auquel plusieurs grands fournisseurs mondiaux de services informatiques ont participé. Énergéticien de premier plan au Royaume-Uni qui se développe à l'international, Centrica recherchait un partenaire ayant l'expérience des projets d'infogérance à grande échelle dans les secteurs de la pétrochimie et des Utilities. Centrica et Capgemini ont déjà collaboré avec succès à plusieurs reprises.
Les points forts de la valeur
- Numéro un européen des services informatiques - intégration de systèmes (41 %), infogérance (39 %), services de proximité sous la marque Sogeti (15 %) et conseil (5 %) ; - Diminution rapide du poids de l'Europe dans l'activité (71,2 %), au profit de l'Amérique du nord (20,5 %) et des pays émergents (8,3 % à mi-2013, contre 2 % en 2010) ; - Recentrage sur des activités à forte marge et à forte croissance : cloud (stockage de données hors de l'entreprise), big data (collecte des données sur les réseaux sociaux), mobilité et réseaux sociaux ; - Croissance continue dans l'offshore (offre de prestations à moindre coût à partir de l'Inde, Pologne, Chine, Afrique du nord et Amérique du sud) ; - Restructuration des activités dans le Benelux (11 % du chiffre d'affaires) ; - Bonne visibilité avec un carnet de commandes légèrement supérieur au chiffre d'affaires ; - Gestion historiquement prudente du bilan et situation financière solide permettant des acquisitions.
Les points faibles de la valeur
- Environnement sectoriel déflationniste et fortement concurrentiel ; - Présence dans les pays émergents encore inférieure à celle de ses concurrents et insuffisante en Asie-Pacifique (moins de 5 % des ventes) ; - Contraction des revenus en Europe du sud ; - Forte exposition aux services financiers et télécoms, actuellement en difficulté ; - Disparités de la marge opérationnelle selon les zones géographiques : 12,3 % pour l'Amérique du nord, 8,2 % pour le Benelux (11 % des facturations), 8,1 % pour le Royaume-Uni et l'Irlande, 7,2 % pour la France et 2,6 % pour les émergents Asie-Pacifique et Amérique latine.
Comment suivre la valeur
- Sensibilité du chiffre d'affaires aux investissements informatiques des entreprises d'une part, aux effectifs et au niveau d'intercontrats d'autre part ; - Exposition au risque des monnaies dollar et livre sterling ; - Volatilité boursière en liaison avec les annonces de ses concurrents, notamment l'américain Accenture ; - Evolution du plan d'actions visant une croissance à deux chiffres des marges en 2015 avec, pour 2013, un objectif de croissance organique de 1,2 % et une marge opérationnelle de 8,2 % ; - Acquisitions attendues, en Asie ou aux Etats-Unis ; - Montée en puissance des solutions propriétaires, qui ne pèsent que 3 % de l'activité aujourd'hui ; - Valeur opéable, avec un capital éclaté où les administrateurs et salariés détiennent 9,8 % du capital, d'où des rumeurs récurrentes d'intérêt d'un acteur étranger (indien ou américain notamment) souhaitant s'implanter en Europe.
Informatique - SSII
Le secteur est en pleine mutation comme le souligne le choix du syndicat, le Syntec numérique, de rebaptiser les sociétés de services en ingénierie informatique (SSII) en Entreprises de Services du Numérique (ESN). Ce changement a pour objectif de prendre en compte la révolution numérique en cours et l'évolution des business models. Les intervenants sont soumis à une pression croissante sur les prix et à l'arrivée sur le marché de nouveaux entrants spécialistes du digital. L'acquisition récente d'Alti par le numéro un indien Tata Consulting Services (TCS) souligne toutefois l'attrait du marché français pour les acteurs internationaux. Les grandes SSII françaises s'engagent, elles, dans des opérations de consolidation, comme c'est le cas de GFI Informatique qui a repris Thalès Services Cognitis en 2012. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 201.10 EUR | ||||||||
Date du cours | 25/04/2024 | ||||||||
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