(AOF) - Ipsen a annoncé aujourd'hui les résultats positifs de l'étude clinique de phase II avec Dysport dans le traitement de l'hyperactivité du détrusor d'origine neurologique (HDN) chez des patients dont l'incontinence urinaire est mal contrôlée par les traitements anticholinergiques. Les résultats montrent que le traitement par Dysport est associé à une réduction moyenne, par rapport à l'évaluation initiale, des épisodes d'incontinence urinaire supérieure à 75%, 12 semaines après l'injection, quel que soit le mode d'administration. Ipsen précise que ces résultats ont été obtenus avec une dose unique de Dysport 750 unités injectée dans 15 ou 30 sites dans le muscle détrusor. L'efficacité a été confirmée par l'amélioration des paramètres urodynamiques et de la qualité de vie des patients. Le profil de tolérance observé dans l'étude est en ligne avec celui attendu dans cette indication. "Ces résultats sont très encourageants pour la franchise Dysport, qui a l'opportunité de potentiellement se développer en urologie, une aire thérapeutique clé du groupe", a commenté Claude Bertrand, Vice-Président Exécutif R&D et Chief Scientific Officer d'Ipsen. Et d'ajouter : "Nous nous réjouissons des avantages potentiels que Dysport pourrait apporter aux patients atteints de HDN."
Les points forts de la valeur
- Société familiale biopharmaceutique visant à devenir leader dans le traitement des maladies invalidantes et se développant dans les franchises de neurologie, endocrinologie et uro-oncologie ; - Activité équilibrée entre l'endocrinologie (25 % des ventes), la neurologie (19 %), l'uro-oncologie (26 %), trois secteurs plus margés que la médecine générale (26 %)et moins exposés à la concurrence des grands laboratoires ; - Forts investissements en R&D, supérieurs à 20 % du chiffre d'affaires, avec une avance technologique dans les peptines et les toxines (très peu d'acteurs dans ces domaines) ; - Poursuite de la rationalisation du portefeuille sur les franchises clés Somatuline (endocrinologie) et Dysport (neurologie) ; - Intérêt croissant pour le Tasquinimod (cancer de la prostate) en phase clinique III ; - Encore du potentiel de développement dans les pays émergents, avec un chiffre d'affaires encore très européen (41 % en Europe de l'Ouest et 26 % en Europe de l'Est), l'Amérique du nord ne pesant que 6 %, loin derrière le reste du monde (27 %).
Les points faibles de la valeur
- Perte de confiance des investisseurs depuis l'été 2010 après une série de déboires (incertitudes sur l'approbation du Taspoglutide, arrêt des études cliniques de phase II dans l'acromégalie et les tumeurs neuro-endocriennes, départ surprise de Jean-Luc Belingard, artisan du repositionnement d'Ipsen...) ; - Lourde restructuration dans le réseau commercial en France dont les effets ne seront pas positifs avant 2014 ; - Accidents industriels dans la fabrication de l'Increlex, produit par Lonza et distribué par Ipsen ; - Forte dépendance au Dysport (challenger du Botox), commercialisé aux Etat-Unis ; - Poursuite de la baisse des ventes en médecine de ville (Smecta, Forlax, Tanakan...) et pressions gouvernementales sur le prix des médicaments en Europe ; - Avertissement sur le chiffre d'affaires de la division " médecine de spécialité " (73 % des ventes 2012) ; - Appauvrissement du pipeline ces dernières années.
Comment suivre la valeur
- Statut de valeur de croissance et défensive remis en cause par les déceptions récentes sur le pipeline ; - Attente pour la fin 2013 des résultats des tests sur le Tasquinimod ; - Stratégie de la nouvelle direction opérationnelle depuis mars 2013 (arrivée d'un DGD auprès de Marc de Garidel) qui a réorganisé la société en deux divisions, l'une pour la médecine générale, l'autre pour la médecine de spécialité ; - Réorganisation des forces commerciales aux Etats-Unis avec pour objectif la rentabilité en 2014 ; - Accueil par la communauté médicale américaine de l'étude positive de l'effet de Somatuline sur les symptômes associés aux cancers neuro-endocrinaux ; - Atteinte de l'objectif 2013 d'une marge opérationnelle de 16 % du chiffre d'affaires ; - Spéculations sur des opérations de fusions-acquisitions pour dynamiser la croissance ; - Incertitudes sur la stratégie de la famille fondatrice Beaufour (68,3 % des actions et 81,5 % des droits de vote) : rachat des minoritaires ou élargissement du flottant ?
Pharmacie - Santé
Selon le cabinet spécialisé IMS Health, la reconfiguration du marché pharmaceutique mondial va se renforcer sur la période 2012-2016. Les deux tiers de la croissance proviendront désormais des pays émergents contre la moitié sur la période 2007-2011. L'autre moteur de croissance pour les acteurs est l'innovation et l'enregistrement de nouvelles molécules. Même si la taille du marché potentiel est plus limitée, ces nouveaux produits contribueront à hauteur de 115 à 125 milliards de dollars à un apport de chiffre d'affaires supplémentaire sur la période 2012-2016. Ils permettront de compenser les pertes de chiffre d'affaires (120 à 130 milliards de dollars) liées à la transformation des grands produits en génériques. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 113.80 EUR | ||||||||
Date du cours | 02/07/2024 | ||||||||
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