(AOF) - Steria a annoncé le rachat de la société de conseil en Cloud Computing Beamap. Face à la révolution numérique que le monde connaît, la SSII affirme ainsi sa capacité à accompagner ses clients de la conception jusqu'à la mise en oeuvre de projets Cloud de grande envergure. Beamap accompagne de grandes entreprises afin qu'elles réussissent leur passage au Cloud Computing. Alstom, Axa, BNP Paribas, GDF Suez, SNCF, Société Générale, Thales ou encore Total ont pu utiliser le Cloud comme levier de transformation pour créer de la valeur à travers les nouveaux usages, réduire leurs coûts et gagner en agilité. "Cette acquisition est une formidable opportunité pour nos deux sociétés de stimuler le développement de nos activités respectives et de nous renforcer dans le domaine du Cloud Computing. Les nombreuses complémentarités entre Steria et Beamap, tant en matière d'offres que de clients, nous permettront d'accompagner au mieux nos clients dans le conseil, la maîtrise d'oeuvre et le déploiement de leurs projets Cloud", a commenté François Enaud, Gérant Exécutif du groupe Steria.
Les points forts de la valeur
- Modèle économique réputé défensif et protecteur au niveau des marges : plus de 60 % de contrats récurrents, 17 % du CA réalisé via des contrats de BPO (externalisation des processus métiers) d'une durée de 7 à 10 ans, 29 % de contrats de gestion des infrastructures (3 à 7 ans) et 16 % dans la gestion applicative (3 à 4 ans) ; - Position de leader en France (un tiers du chiffre d'affaires) et au Royaume-Uni (40 %), fortes positions en l'Allemagne (13 %) et dans le reste de l'Europe ; - 2ème SSII française en Inde, après Capgemini, sur la base des effectifs présents dans le pays. Atout lui permettant d'amortir la pression sur les prix dans les services informatiques ; - Bonne visibilité avec un carnet de commandes double du chiffre d'affaires ; - Positionné sur les segments prometteurs du " cloud computing " (nuage informatique) et du big data (gestion des volumes de données).
Les points faibles de la valeur
- Statut défensif remis en cause avec les baisses des dépenses informatiques du secteur public et du secteur financier ; - Forte dépendante au marché britannique ; - Recul du bénéfice par action en 2012 et free cash flow négatif après le versement du dividende en 2011 et 2012; - Absence de taille critique de certaines filiales étrangères ; - Implantation des effectifs en Inde à double tranchant : clients incités à demander des rabais sur les prestations réalisées ; - Endettement encore élevé malgré la renégociation intervenue début 2013.
Comment suivre la valeur
- Forte sensibilité à la parité livre/euro ; - Comme pour toute SSII, performances sensibles aux dépenses informatiques engagées dans les entreprises, à l'évolution des effectifs (donnée-clé pour le secteur) et au niveau d'inter-contrats ; - Plan 3P d'optimisation des coûts, de réduction des besoins en fonds de roulement, de développement dans le big data, le cloud computing, la sécurité et l'informatisation des données légales et de modification du process industriel, avec pour objectif en 2016 un chiffre d'affaires supérieur à 2 MdEUR, une marge opérationnelle supérieure à 8 % et une dette nette ramenée à moins de 150 MEUR ; - Réalisation des objectifs 2013 d'une hausse des revenus et de la marge opérationnelle ; - Capital éclaté, les salariés étant les premiers actionnaires avec 22,7 % du capital.
Informatique - SSII
L'Europe est le deuxième marché de services informatiques, après l'Amérique du Nord. En France, troisième marché européen après le Royaume-Uni et l'Allemagne, les acteurs attirent les convoitises. Ainsi la SSII française Alti vient d'être reprise par le groupe indien Tata Consultancy Services (TCS), qui souhaite renforcer sa présence sur le Vieux Continent. En déboursant 75 millions d'euros, TCS réalise la plus grosse acquisition de son histoire en Europe. Grâce à cette opération, il multiplie par six ses effectifs en France, avec 1.200 personnes, et il intègre le top 30 des SSII sur notre territoire. La vague des acquisitions sur le marché français a été également soulignée par la reprise en juin dernier de GFI par Infofin, le concert formé par trois sociétés (Apax Partners, Altamir et Boussard & Gavaudan). FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 15.46 EUR | ||||||||
Date du cours | 29/12/2014 | ||||||||
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