(AOF) - En rejetant mardi l'offre d'achat de 3,8 milliards de dollars australiens de Peabody Energy Corp, Macarthur Coal n'a guère surpris les observateurs. Cette décision était prévisible depuis la révision à la baisse du prix de l'offre (de 16 à 15 dollars australien par action) en raison du projet du gouvernement australien de créer une taxe de 40% sur les bénéfices des entreprises du secteur des matières premières. Cette décision devrait également mettre fin à la bataille boursière autour du groupe minier. En avril dernier, Macarthur Coal avait accepté d'entamer des négociations avec son homologue américain Peabody Energy en vue d'un éventuel rachat. Peabody avait relevé de 14% son offre sur Macarthur. Après avoir essuyé deux refus de la part de sa cible en deux semaines, Peabody avait présenté une offre valorisant Macarthur Coal à 16 dollars australiens par action, soit un total de 4,07 milliards de dollars australiens. Cette nouvelle proposition était 32% au-dessus du cours de Bourse de Macarthur de début avril, juste avant le début de la bataille boursière. Mais trois semaines plus tard, Peabody a rabaissé son offre d'achat en raison de la future législation fiscale australienne à 3,8 milliards de dollars australiens. Début mai, le gouvernement australien a en effet annoncé son intention d'instaurer à partir de 2012, une taxe de 40% sur les superprofits des groupes miniers qui exploitent les ressources du pays. "Le conseil d'administration de Macarthur s'est réuni aujourd'hui pour examiner la nouvelle offre de Peabody et a conclu que, compte tenu du prix et des termes de la proposition, il ne pouvait raisonnablement pas recommander celle-ci aux actionnaires", a déclaré ce mardi Macarthur Coal. Ces trois principaux actionnaires - le fonds souverain chinois Citic, les sidérurgistes ArcelorMittal et Posco ont estimé que la nouvelle offre était peu attractive. Conséquence de cette décision, le titre Macarthur a clôturé en baisse de 12% à 11,74 dollars australiens à la Bourse de Sidney ce mardi.
Produits de base - Métaux
La Chine est le premier consommateur mondial de cuivre, d'acier, de zinc et le second d'aluminium. Malgré le ralentissement de son économie, elle a d'importants besoins en matières premières. Avec l'Inde, elle montre beaucoup d'appétit pour les ressources minérales étrangères.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 1.38 USD | ||||||||
Date du cours | 30/09/2015 | ||||||||
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