(AOF) - CGG a publié des résultats 2013 en hausse, mais en demi-teinte au regard de ses objectifs. Le chiffre d'affaires du groupe d'exploration géophysique a grimpé de 10% sur un an, à 3,766 milliards de dollars. Le groupe tablait sur une hausse de son revenu comprise entre 15 et 17%. CGG avait émis un avertissement sur résultat le 17 décembre dernier après la publication de résultats décevants au troisième trimestre. Son Ebit 2013 est ressorti à 423 millions de dollars, en hausse de 5%, et surpasse donc les attentes du groupe. Il attendait un Ebit compris entre 400 et 420 millions de dollars. Enfin, le résultat net comptable est ressorti en perte. Il s'est établi à -691 millions de dollars à fin 2013, contre +92 millions un an plus tôt. Le groupe invoque une charge exceptionnelle de 800 millions de dollars dans sa division acquisition. Hors éléments exceptionnels, le résultat net est ressorti en hausse, à 101 millions de dollars contre 92 millions en 2012. " Les performances 2013 de CGG ont montré une bonne résistance dans un environnement contrasté, marqué par une détérioration des conditions de marché au second semestre. L'intégration réussie au sein du Groupe des activités Géosciences nous renforce dans un segment de marché porteur de croissance rentable pour le futur ", a déclaré Jean-Georges Malcor, Directeur Général de CGG. Le groupe estime qu'en 2014, les conditions de marché dans le segment Acquisition devraient rester stables, avec néanmoins un premier trimestre faible. A l'horizon 2016, à conditions de marché inchangées, il confirme ses objectifs de croissance du chiffre d'affaires (au-delà de 4 milliards de dollars) et d'amélioration de sa marge d'EBIT Groupe de 400 points de base par rapport à 2013, où elle était ressortie à 11%, contre 12% en 2012.
Les points forts de la valeur
- Un des leaders des services géophysiques et sismiques intégrés et leader mondial des équipements géophysiques à travers sa filiale Sercel ; - Taille critique dans chacun de ses métiers (45 % du chiffre d'affaires dans l'acquisition sismique, 25 % dans l'équipement, le reste dans le traitement et la géologie) grâce à une politique de croissance externe (Sercel, Exploration Resources, Veritas) ; - Stratégie de différenciation technologique via l'innovation et la modernisation de la flotte ; - Rationalisation du nombre de partenaires maritimes par la création de joint-ventures pour la gestion des navires sismiques, avec Eidesvik en 2011, Louis Dreyfus Armateurs début 2013 ; - Taux élevé -93 %- de l'utilisation des navires en début d'année, la flotte étant répartie entre les contrats exclusifs (79 %) et les multi-clients (21 %) ; - Retombées positives du rachat des actifs Geoscience de Fugro, avec l'obtention d'un contrat majeur et de long terme de gestion de bases de données ; - Bonne flexibilité financière.
Les points faibles de la valeur
- Secteur ultra-cyclique situé au début de la chaîne des services pétroliers et donc très sensible aux réductions d'investissement ; - Importantes surcapacités en bas de cycle et fortes pressions concurrentielles, notamment dans l'activité terrestre ; - Activité soumise au risque géopolitique ; - Forte volatilité boursière et interrogations sur un ralentissement de la croissance bénéficiaire au second semestre 2013, malgré la réaffirmation des objectifs 2013 après un excellent 1er semestre ; - Pas de versement de dividende.
Comment suivre la valeur
- Forte dépendance aux investissements des compagnies pétrolières ; - Hausse attendue de 15 à 17 % des revenus en 2013, tirée par la division GGR (traitement et géologie) et objectif de 580 à 600 MUSD pour l'EBIT ; - Retombée de contrats dans l'offshore brésilien, après la mise aux enchères du gisement de Libra ; - Exécution du plan d'investissements 2013, prévu entre 300 et 350 MEUR ; - Informations attendues sur l'évolution des prix 2014 à partir des rentrées de commandes de fin d'année ; - Capital très ouvert dans un secteur en pleine consolidation mais éventualité d'une OPA limitée en raison de la présence du FSI (6,5 % des actions et 11,3 % des droits de vote) et de l'Institut français du pétrole (4,2 % et 8 %).
Pétrole et parapétrolier
Le FMI ne prévoit plus qu'une croissance de 3,1% de l'économie mondiale cette année, au lieu de 3,3% précédemment estimé, et de 3,8% en 2014, au lieu de 4%. Tenant compte de la modification de ces prévisions, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a légèrement abaissé ses propres estimations de croissance de la demande mondiale de pétrole pour 2013 et 2014. Pour cette année, l'AIE table sur une hausse de la demande de 895.000 barils, soit un total de 90,8 millions écoulés chaque jour, contre 930.000 barils auparavant prévus. Pour 2014, l'AIE continue d'anticiper une accélération de la demande, toutefois moins forte qu'attendue précédemment, sur la base d'une demande journalière supplémentaire de 1,1 million de barils (contre 1,2 million auparavant anticipés). La consommation des pays hors OCDE restera le moteur de la demande pétrolière mondiale, alors que celle des pays de l'OCDE continuera à décliner. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 0.70 EUR | ||||||||
Date du cours | 18/07/2016 | ||||||||
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