(AOF) - Les résultats annuels de la Fnac semblent valider les efforts de restructuration et de repositionnement du groupe introduit en Bourse le 20 juin dernier. Le résultat net consolidé (part du groupe) est en effet passé en positif. Après une perte de 142 millions d'euros en 2012, il est ressorti à 15 millions d'euros. Le résultat opérationnel courant a pour sa part gagné 13% sur la période, à 72 millions. En revanche, le chiffre d'affaires du distributeur de produits culturels a reculé. Il a cédé 3,8% sur l'année pour s'établir à 3,9 milliards. Hors effet de change, il a abandonné 3,1% dans un contexte de marchés dégradés, indique le groupe. Le PDG, Alexandre Bompard, a déclaré : " L'année 2013 est positive pour la Fnac. Au-delà d'une introduction en bourse réussie, les résultats enregistrés montrent une progression générale de l'entreprise sur sa performance opérationnelle, sa dynamique commerciale, illustrée par des gains de parts de marché, et la solidité de sa structure financière. Cette performance, fruit de la mobilisation de toutes les équipes, confirme la pertinence des choix effectués, valide les objectifs que nous nous sommes fixés à horizon 2016, et nous encourage à poursuivre notre transformation. " Le communiqué revient sur les grands axes de transformation de l'enseigne, via l'articulation entre vente en boutique et vente en ligne, la recherche d'une plus grande compétitivité face à la concurrence, et le déploiement de nouveaux produits. Il ajoute être parvenu à réaliser 55 millions d'euros d'économie en 2013, se rapprochant de son objectif de 80 millions sur les exercices 2013 et 2014. En terme de structure financière, la Fnac indique que son cash-flow libre opérationnel est repassé en positif, à 48 millions à fin 2013 contre -57 millions à fin 2012. Sa trésorerie nette a légèrement augmenté sur la période, de 422 millions à 461 millions d'euros. En termes de perspectives, la Fnac "entend poursuivre ses gains de parts de marché grâce à la montée en puissance du plan de transformation du modèle commercial". Elle n'a cependant pas communiqué d'objectifs chiffrés.
Distribution spécialisée
Selon la Fédération pour l'urbanisme et le développement du commerce spécialisé (Procos), en décembre 2012 l'activité du commerce spécialisé a reculé sur un an de 3,5%, à périmètre comparable. Le démarrage plus tardif des congés d'hiver, la baisse du budget consacré par les Français à leurs achats de Noël et l'augmentation des ventes sur Internet expliquent cette tendance. La baisse d'activité a concerné tous les types de commerces et tous les secteurs. Sur l'ensemble de l'année l'activité a diminué de 0,9%. La timide embellie observée au premier trimestre (+2,1%) a été absorbée par la baisse d'activité au cours des mois suivants. Le commerce spécialisé n'a toujours pas rattrapé ses niveaux d'activité d'avant la crise de 2009. Le commerce en ligne voit sa croissance ralentir. La Fevad (Fédération e-commerce et vente à distance) a annoncé une hausse de 19% du marché en 2012, à 45 milliards d'euros. Le marché est entré dans une phase de maturité : le taux de croissance était de 37% en 2006 et de 24% en 2010. Le commerce électronique devient de plus en plus concurrentiel, ce qui se traduit par une réduction du chiffre d'affaires moyen par site. FTB/ACT/
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
Dernière cloture | 33.05 EUR | ||||||||
Date du cours | 30/04/2024 | ||||||||
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