(AOF / Funds) - " Pour que rien ne change, il faut que tout change ", lit-on dans le Guépard. Finalement, le mois de février a connu la situation inverse : la plupart des nouvelles ressemblaient de très près à celles de janvier, mais la réaction des marchés s'est avérée opposée, observe Bernard Aybran, directeur de la multigestion chez Invesco Asset Management. Qu'il s'agisse des économies, des sociétés cotées ou du comportement des investisseurs, la plupart des tendances en place de longue date perdurent. Les conséquences peuvent différer, explique le professionnel. Avec des performances positives pour la plupart des grands marchés, le mois de février marque un contraste frappant avec janvier. Europe, Etats-Unis, Asie émergente : le rebond est général, avec un avantage pour les petites capitalisations et les technologiques. A l'opposé poursuit Bernard Aybran, poursuivant la tendance du début d'année, les valeurs japonaises, brésiliennes et russes poursuivent leur correction, encore amplifiée par le mouvement des devises. Tout aussi notable, la plupart des marchés obligataires continuent à progresser, sous le double effet de taux " sans risque " et de spreads en baisse. C'est notable : la dette émergente progresse sur le mois, qu'il s'agisse des émissions en dollar ou en devises locales. Malgré la défiance généralisée vis-à-vis des émergents, les émetteurs continuent à placer sans difficulté leurs émissions, qu'il s'agisse de souverains ou de sociétés privées. AUT/ALO
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
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