(AOF) - Après une réaction initiale négative à l'accord européen, les marchés actions se sont retournés à la hausse. Si les responsables européens sont parvenus à un accord sur une plus grande rigueur budgétaire, il n'y a eu que peu d'avancées sur le renforcement du Fonds européen de stabilité financière et du Mécanisme européen de stabilité. Le secteur bancaire a enregistré la meilleure performance du jour alors que Goldman Sachs a relevé sa recommandation de Sous-pondérer à Neutre. Le CAC 40 a clôturé en progression de 2,48% à 3172,35 points et le FTSE Eurotop 100 a gagné 1,33% à 2074,40 points. En Allemagne, Deutsche Bank a progressé de 4,81% à 29,61 euros pour occuper la première place du palmarès du Dax 30. Les investisseurs ne semblent pas préoccupés par les résultats des nouveaux tests de l'Autorité bancaire européenne sur les banques. L'ABE a plus que doublé sa prévision de besoin de fonds propres des banques allemandes à 13,1 milliards d'euros. L'essentiel de cette révision à la hausse de la précédente estimation (5,2 milliards d'euros) est imputable aux besoins de Commerzbank, soit 5,3 milliards, et de Deutsche Bank, soit 3,2 milliards. A Paris, l'action Club Méditerranée a fini en hausse de 6,46% à 12,695 euros malgré la faib. Sur son exercice 2011, clos fin octobre, le groupe de loisirs a renoué avec les bénéfices, avec un bénéfice net de 2 millions d'euros, à comparer avec une perte de 14 millions d'euros sur l'exercice précédent. Club Méditerranée engrange les fruits de sa stratégie de montée en gamme. A fin 2011, le parc de villages offrait ainsi 62% de capacité sur le haut et très haut de gamme. Cette proportion devrait passer à 66% à fin 2012. STMicroelectronics a fini à l'équilibre à 4,44 euros. Le fabricant franco-italien de semi-conducteurs a été pénalisé par la réduction des prévisions de son concurrent Texas Instruments qui s'est justifié par la faiblesse de la demande pour une grande variété de marchés, clients et produits, à l'exception des processeurs pour la télécommunication sans fil.
La production industrielle est restée stable en France en octobre par rapport à septembre, a annoncé l'Insee. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne un repli de 0,3%. La production manufacturière, c'est-à-dire hors énergie mais en incluant l'agroalimentaire, est également restée stable. Les Etats-Unis ont enregistré un déficit commercial de 43,5 milliards de dollars en octobre, après un déficit de 44,2 milliards de dollars en septembre. Le consensus Briefing.com s'élevait à 44 milliards de dollars. L'indice du moral des ménages américains de l'université du Michigan s'est élevé à 67,7 en décembre, à comparer avec 64,1 en novembre et un consensus Reuters de 65,5. A la clôture, l'euro cote 1,3373 face au billet vert.
PIB (Produit Intérieur Brut) : Valeur de tous les biens et services produits à l'intérieur des limites géographiques d'un pays ou d'un territoire au cours d'une période donnée. Production industrielle : il s'agit d'un indice qui mesure les quantités produites dans les entreprises qui exercent leur activité dans des usines, des chantiers, des carrières et des mines. Les secteurs primaire (agriculture, pêche et sylviculture) et tertiaire (transports, commerces, services et administrations) ne sont pas pris en compte. En France, la production industrielle représente 20% du PIB. La production manufacturière correspond à la production industrielle, hors énergie, mais comprend les industries agroalimentaires. FTB/MAF/5
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. La valeur de l'investissement peut varier à la hausse comme à la baisse.
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